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 Coup de coeur (terminée)

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Stephjag
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Stephjag


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MessageSujet: Coup de coeur (terminée)   Coup de coeur (terminée) EmptyJeu 8 Juin à 16:27

Titre : « Coup de Cœur »

Auteur : Stephjag (Stephrabb@hotmail.com ou flygirlstephjag@yahoo.com)

Disclaimers : comme toujours les personnages ne m’appartiennent pas mais ils sont la propriété de DPB et de la CBS et des Studios Paramount. J’avoue que j’aurais bien aimé qu’ils m’appartiennent surtout Harm mais personne n’appartient à personne.

Genre : Romance Harm et Mac simple petite histoire.

Classification : T (comme toujours pour avoir une planche de salut.)

Spoilers : « Traquée »

Résumé : Si Mac avait dit qu’elle avait un homme dans sa vie, les choses auraient-elles été différentes ? Mais si au lieu de l’avouer à Coster elle avait avoué quelque chose à Harm…

Note de l’auteur : ça fait un bon moment que j’ai envie d’écrire quelque chose avec cet épisode mais pas moyen, alors voyons voir si j’y arrive à présent. Vous me direz quoi. Non sérieusement j’adore l’épisode mais je pense qu’il y manquait une petite partie shipper, alors la voici, j’espère que vous aimerez.

Cette fic est pour toi, Corinne car tu es la meilleure et que tu m’apportes énormément en amitié et respect. Cette fic et aussi pour la petite Dragonfly

Grands mercis à ma fleur et ma puce pour la béta-lecture !

Feedback : S’il vous plaît seulement si vous voulez exprimer votre plaisir. Si mon travail ne vous plaît pas pour quelques raisons, je n’ai pas de problème avec ça, mais pas besoin de le partager avec moi.




23 : 45 GMT
Au nord de Union Station
Washington, D.C.


Mac se sentait toujours un peu groggy par tout l’alcool qu’elle avait ingurgité quelques heures plus tôt. Lorsque l’on est sobre depuis dix ans, on ne tient plus vraiment l’alcool et le verre qu’elle avait pris au McMurphy’s ne lui avait de toute façon pas plu.

L’alcool n’était plus l’ami qui lui permettait d’oublier, de fuir la réalité chaque fois que celle-ci lui paraissait trop dure à supporter, celui qui lui procurait cette chaleur que seul il pouvait lui donner. Le seul équivalent à cette chaleur était l’amour que l’on pouvait éprouver pour une personne.

Le seul ennui c’est que toutes les personnes qu’elles avaient aimées et qu’elles aimaient la quittaient sans crier gare et prenaient un malin plaisir à lui faire du mal. Sauf un homme… Harm.

Harm lui n’était pas comme tous ces hommes qu’elle avait connus. Eux, tout ce qu’ils avaient réellement voulu, c’était la mettre dans leur lit en lui disant des « je t’aime » tellement faciles, qu’elle savait ne pas être forcément sincères mais qu’elle avait acceptés par besoin de les entendre. Elle avait tellement vécu de déception que, par besoin d’amour, elle acceptait le moindre mot d’affection sincère ou non.

Et voilà qu’elle se trouvait à présent devant la porte de l’appartement de Harm mais qu’elle n’osait pas frapper. Or, il l’avait vue au plus haut et au plus bas comme plus tôt dans la journée. Alors où était le problème ?

Le problème était qu’elle avait honte de toutes les choses qu’elle lui avait dites sous l’emprise de l’alcool. Harm le savait mais tout de même elle avait pu voir dans son regard qu’elle l’avait blessé et ça, elle n’arrivait pas à se le pardonner, tout ça parce qu’elle avait baissé sa garde pendant une seconde et cédé à la tentation de la boisson. Pourquoi l’avait-elle fait ? Mac l’ignorait. Sans doute ses vieux démons avaient-ils refait surface et profité de sa faiblesse temporaire pour pénétrer ses défenses et faire en sorte qu’elle prenne un verre.

Mac prit une profonde inspiration en se disant que, si elle ne lui présentait pas ses excuses, elle ne pourrait plus se regarder en face ni même regarder Harm. De plus, il fallait encore qu’elle le remercie pour son intervention dans cette cave où Custer la retenait contre son gré, lui montrant ainsi à quel point ce dernier était obsédé par elle.

Voir toutes ces photos d’elle-même lui avait fait froid dans le dos, cela faisait des mois que cet inspecteur de pacotille la surveillait, l’épiait même : écoutant ses conversations les plus privées. Sarah ne put s’empêcher de tressaillir à cette idée.

Comment un homme pouvait-il tomber si bas ? Comment peut-on faire de telles choses quand on est inspecteur de police ? Cela prouvait une nouvelle fois que personne n’est à l’abri de commettre un crime… la nature humaine était une chose vraiment complexe.
Mais voir toutes ces photos d’elle avait vraiment été le pire avec cette inscription sur le mur ‘même Dieu pardonne’. En y repensant, Mac en avait encore des sueurs froides.

Sans doute Dieu pardonnait-il, oui, mais elle n’arrivait pas à se pardonner le fait qu’elle avait fait et faisait encore énormément d’erreurs avec les hommes. Elle leur faisait trop confiance sauf à ceux qui le méritaient.

Un peu comme si Sarah Mackenzie faisait automatiquement le contraire de ce qu’elle devait faire. Par esprit de contradiction ou de destruction même, inconsciemment c’est toujours ce que Sarah faisait.

Elle finit par se décider à prendre une longue inspiration et expira lentement ensuite avant de lentement tendre le bras en avant pour frapper à la porte de l’appartement de Harm.

Harm ouvrit la porte quelques instants plus tard, légèrement surpris mais heureux de voir son amie, mais se demandant néanmoins ce qu’elle faisait là à une heure pareille. Ils restèrent quelques instants à se fixer du regard, comme hypnotisés l’un par l’autre.

C’est Harm qui le premier brisa le contact du regard.

— Mais ne restez pas là, Mac, entrez.
— Merci.

Mac suivit Harm dans l’appartement et Harm fit quelques pas de côté pour permettre à son amie de passer pour pouvoir ainsi fermer la porte. Ce qu’il fit.

Harm aida Mac à se débarrasser de son manteau et alla ensuite l’accrocher au portemanteau situé tout près de la porte d’entrée.

— Qu’est-ce qui vous amène ? Vous devriez être chez vous en train de vous reposer après tout ce qui s’est passé.
— Je sais mais je ne pense pas que rester chez soi à ressasser tous les événements de la journée soit une bonne chose non plus.
— C’est certain. Vous voulez boire quelque chose ?
— Volontiers, merci. Sourit-elle.

Harm se dirigea vers son réfrigérateur pour y prendre deux bouteilles d’eau minérale. Il était auprès de Mac quelques instants plus tard, lui tendant une bouteille. Elle s’assit ensuite sur le canapé. Harm, lui, alla tout d’abord allumer sa chaîne stéréo avant de s’asseoir près de Sarah.

Elle est toujours aussi belle, même après toutes les choses qui se sont produites ne put s’empêcher de penser Harm avec admiration.

Il n’avait jamais ressenti auprès d’aucune autre femme ce qu’il ressentait en présence de Sarah Mackenzie, aucune femme n’avait jamais été capable de réveiller en lui de tels sentiments aussi profonds et forts. Ils étaient si forts que parfois il en avait peur.

Même Diane Schonke ne lui avait jamais inspiré une telle profondeur de sentiment, pourtant il l’avait aimée même s’il ne le lui avait jamais dit. Parfois, il arrivait aussi à Harm de se demander s’il n’était tombé amoureux de l’image que lui renvoyait Mac –l’image vivante de Diane- mais il savait que ce n’était pas le cas.

Diane et Mac se ressemblaient physiquement mais la ressemblance s’arrêtait là, elles étaient toutes les deux diamétralement opposées l’une à l’autre : le jour et la nuit. Diane était douce et compatissante – non que Mac ne le soit pas, mais ce côté d’elle était bien caché tandis que celui de Diane était toujours apparent et elle n’avait pas peur de le montrer car pour elle, il n’était guère signe de faiblesse.

Pour Mac montrer ses faiblesses semblait être un mal alors qu’en réalité, montrer ses faiblesses était signe de force si on y réfléchissait bien…

Tellement de gens ont peur de ce qu’ils sont alors qu’ils devraient en être fiers car nous sommes tous différents et c’est cela qui fait notre richesse, la richesse de notre planète. Malgré toutes les horreurs qu’elle subit chaque jour, elle est toujours là et elle continue à nous sourire et nous faire des merveilles tout comme la vie à chaque naissance d’un enfant.

A suivre...
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Stephjag
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Stephjag


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MessageSujet: Re: Coup de coeur (terminée)   Coup de coeur (terminée) EmptyJeu 8 Juin à 16:27

Pourquoi avons-nous tellement peur de ce que l’on est, de ce que nous ressentons et du regard des gens ? Est-ce parce que nous nous sentons mal nous-même ?

C’était le genre de questions que Harm se posait ces derniers temps. Il ne savait pas exactement pourquoi mais ces questions lui tournaient sans arrêt dans la tête. Des questions existentielles qu’il ne s’était jamais posées avant mais, pour une raison qu’il ignorait encore, la mésaventure qui était arrivée à son amie avait déclenché ce flot de questions.

— Harm ? Tout va bien ?
— Hmmm ?
— Harm, est-ce que ça va ? lui demanda-t-elle une lueur d’inquiétude dans la voix.
— Oui, ne vous en faites pas. Je vais bien.
— Vous sembliez distant tout à coup.
— Excusez-moi, je me posais juste quelques questions, c’est tout.
— Quel genre de questions ? demanda Mac surprise.

Harm ne répondit pas tout de suite, il hésitait un peu à lui en parler car il ne voulait pas que cette conversation se transforme en argumentation comme cela se produisait parfois lorsqu’il avait une discussion animée.

Mais il se dit qu’il valait peut-être mieux jouer carte sur table avec elle et que, même si ce n’était pas facile ou que cela tournait en argumentation, cela l’aiderait peut-être à se sentir mieux.

Se callant un peu plus dans le canapé, Harm prit une profonde inspiration puis expira lentement avant de finalement se lancer :

— Je pense que vous me détesterez après ce que je vais vous dire alors je préfère vous avertir au cas où vous décideriez de me gifler ou quelque chose du style.
— Harm vous me faites peur là, je vous en prie, dites-moi ce que vous voulez me dire et je verrai bien comme je réagirai.
— Très bien.
— Et dire qu’au départ j’étais venu vous voir pour vous remercier d’être venu me sortir des griffes de ce malade. J’espère que je ne vais pas le regretter.

Harm baissa les yeux une fraction de seconde avant de les lever à nouveau sur son amie en se disant qu’elle était vraiment magnifique avec ses splendides yeux couleur noisette ainsi que toutes ses belles courbes corporelles mais qu’elle serait encore plus jolie si elle arrivait à se libérer de sa peur ainsi que de ses démons intérieurs – c’était assez osé de penser ça alors que lui-même était également en prise avec ses propres démons mais il est toujours plus facile d’aider les autres que soi-même.

— Mac pourquoi sommes-nous tellement enclins à nous détruire ? Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement être qui nous sommes ? Pourquoi ressentons-nous le besoin d’être une autre personne ?
— Ola oui, ce sont de sérieuses questions que vous vous posez… je n’en sais rien, Harm, peut-être tout simplement parce que nous n’aimons pas réellement la personne que nous sommes en réalité… fit-elle songeuse.
— Mais… et si la personne en face de vous aime la personne que vous êtes en réalité ? lui demanda-t-il en la regardant intensément.

Surprise et troublée par le regard que Harm lui envoyait -il ne l’avait encore jamais regardée comme ça-, elle sentit une douce chaleur monter en elle. Elle baissa les yeux et un petit sourire vint caresser ses lèvres.

Harm avait toujours le don de lui faire ressentir un tas de sentiments en même temps. Mais comment le lui dire ?

Oh Harm, au fait, faut que je vous dise : je suis tombée amoureuse de vous depuis le premier moment où j’ai posé mon regard sur vous…

« Hors de question de lui dire ça comme ça : c’est puéril et ce n’est pas moi du tout, ça. Pourtant je pense que je dois le lui dire après ce qui est arrivé à Dalton même si j’ai peur et si je ne me trompe pas il vient tout juste de me lancer une perche… » se dit-elle.

Mac leva à nouveau les yeux sur son ami et partenaire, son sourire toujours bien en place.

— Peut-être tout simplement parce que nous ne savons rien faire d’autre et que la destruction est la solution la plus facile. Peut-être qu’être une autre personne permet de cacher les faiblesses et rassure ? fit-elle remarquer doucement.
— Oui, peut-être… songea-t-il.
— Vous ne paraissez pas très convaincu néanmoins.
— Je ne pense pas que montrer ses faiblesses soit justement *une faiblesse*, Mac. Je pense au contraire que c’est une force. La force de montrer qui l’on est vraiment et de se permettre d’être soi-même et d’être honnête. Ce n’est pas une honte de montrer son vrai visage… moi aussi j’ai parfois dur à le faire encore mais c’est mieux, je vous l’assure…
— Ce n’est pas si simple, Harm…
— Si ça l’est, il faut juste le vouloir c’est tout.

Mac commençait à se demander si c’était vraiment Harm qu’elle avait en face d’elle. D’habitude c’est lui qui rendait les choses simples trop compliquées et elle qui rendait les choses compliquées trop simples et aujourd’hui c’était le monde à l’envers.

— Pourriez-vous me dire, cher étranger, ce que vous avez fait de Harmon Rabb Jr, s’il vous plait ?
— Ben il est devant vous…
— Je ne vous crois pas. Harm n’est jamais aussi ouvert et explicite d’habitude.
— Peut-être a-t-il tout simplement eu peur et a-t-il enfin ouvert les yeux.
— Peur de quoi ?
— De perdre la personne la plus importante dans sa vie pour le moment.

A ces mots, Sarah Mackenzie ouvrit de grands yeux : il ne pouvait être en train d’insinuer ce qu’elle pensait. Si ?

Mac l’espérait du fond du cœur en tout cas. Elle aussi avait eu peur aujourd’hui et un peu de bonheur ne lui ferait pas de mal. La seule chose, c’est que Dalton était mort dans ses bras aujourd’hui et que, même si elle lui avait menti au sujet de l’amour qu’elle lui portait, ce n’était pas forcément une bonne chose d’espérer qu’un autre homme lui avoue ses sentiments. Mais quel genre de femme était-elle donc ?

Tout simplement une femme de chair et de sang lui répondit une petite voix dans sa tête.

Ce n’est pas parce que tu souhaites quelque chose pour toi alors qu’une personne vient de mourir que tu es quelqu’un de mauvais. On a tous besoin d’amour et encore plus dans les moments difficiles alors ne t’en veux pas. De plus on ne peut pas dire non plus que Dalton Lowne était le meilleur des hommes… n’est-ce pas ?

L’amour n’est pas chose facile c’est un combat de tous les jours mais c’est le plus beau qui existe parce que lorsqu’on l’a trouvé on se sent bien et invincible. C’est la même sensation que l’on a lorsque l’on est aux commandes d’un F-14 Tomcat : on est libre et puissant tout comme l’amour.

L’amour ne connaît pas la différence
L’amour ne connaît pas la haine
L’amour ne connaît pas l’intolérance

L’amour est bonté
L’amour est chaleur
L’amour est grandeur


Se sentant pousser des ailes pour une raison qui ne lui apparaissait pas très clairement encore, Mac se lança :

— J’ai menti à Coster… commença-t-elle.
— Comment ça ?
— Lorsqu’il m’a demandé s’il y avait d’autres hommes dans ma vie ou dans mes rêves… je lui répondu que non alors que la réponse est oui, lui expliqua-t-elle en le regardant dans les yeux.
— Et qui est-ce donc cet homme dans vos rêves ?
— Je pense que vous le savez fort bien… lui dit-elle en souriant.
— Et comme le saurais-je, dites-moi ? répondit-il en lui rendant son sourire.

Mac se leva alors doucement et Harm fit de même. Ils stoppèrent tous les deux à quelques millimètres l’un de l’autre. Leurs respirations s’étaient accélérées. Un sourire éclairait leurs visages.

— Et maintenant ?
— Et maintenant ? Je peux enfin te dire les trois mots que je rêve de te dire depuis que j’ai posé les yeux sur toi… je t’aime.

Harm se pencha doucement vers elle et caressa doucement ses lèvres avec les siennes avant de reculer légèrement pour la regarder dans les yeux. Il les vit pétiller d’amour pour lui mais l’expression de son visage était voilée par la tristesse.

— Qu’est-ce qu’il y a ?
— J’ai honte d’être si heureuse…
— Sarah, la mort de Dalton n’est pas ta faute. Elle est la faute d’un malade. De plus, si je peux me permettre une opinion, je ne crois pas que Dalton t’ait jamais vraiment aimée mais qu’il t’exhibait plutôt comme une sorte de trophée. S’il t’avait vraiment aimée, il ne t’aurait jamais humiliée comme il l’a fait. Ni blessée comme il l’a fait.
— Mais moi je t’ai blessé. En disant tout ce que je t’ai dit au sujet d’Annie et de ton père.
— Oublie ça, Sarah, tu étais sous l’influence de l’alcool.
— Mais…

Harm mit fin à ses protestations par un baiser. Un baiser doux et langoureux qui fit disparaître toutes ses angoisses et le reste de la planète aussi alors qu’elle se laissait emporter par ce baiser magique.

Leur coup de cœur avait eu raison de leur peur.








*~**~* FIN *~**~*
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