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 NCIS: Pris au piège [Chapitre 1]

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Stephjag
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Stephjag


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NCIS: Pris au piège [Chapitre 1] Empty
MessageSujet: NCIS: Pris au piège [Chapitre 1]   NCIS: Pris au piège [Chapitre 1] EmptyDim 19 Juin à 21:03

NCIS: Pris au piège [Chapitre 1] Pap8qk


Auteur : AbbyGibbs [Stephjag] (Stephrabb@hotmail.com ou flygirlstephjag@yahoo.com)

Disclaimers : et bien, les personnages ne m’appartienne pas et c’est pas juste – ils appartiennent une nouvelle fois à DPB ! Pourquoi doit-il toujours être le propriétaire des meilleures séries et des meilleurs personnages ? Quelqu’un pourrait-il me l’expliquer ? Ces personnages souffrent beaucoup trop. J’ai donc décidée de les emprunter pour quelques temps, la durée de l’histoire mais je promets de les rendre même si je souhaiterais pouvoir les garder pour moi.

Genre : je ne sais pas vraiment excepté que c’est une fic NCIS. Il y aura quelques moments romantiques. L’amour nous vient lorsque l’on si attend le moins. Oh, oui et il y aura de l’angoisse.

Classification : T ou peut-être K+ (+13 ou peut-être +16 comme toujours : pour avoir une planche de salut, n’est-ce pas ?)

Spoilers : aucun, touts les moments impliquant Gibbs et Abby.

Résumé : Gibbs ne se montre pas au travail et pour une quelconque raison ça ne dérange vraiment personne ; peut-être que Jethro a enfin une vie privé qui sait ? Le seul membre de l’équipe qui s’inquiète est Abby Scuito, elle a une sorte de mauvais pressentiment.

Note de l’auteur : j’imagine que l’idée mais venue après « Bienvenu en enfer » et c’est aussi une sorte de défi pour moi-même vous comprenez ? Je vais me tester et voir si je suis capable d’élaborer une bonne intrigue qui est divertissante et où il y a du suspense et tout le reste. Et je voudrait remercier Beth qui a toujours été là pour moi et de ne jamais avoir cesser de croire en moi et lorsque je me mettais à radoter sur des stupidités du style : je ne sais pas écrire ou que je ne suis pas un bon auteur, et bien je ne suis certainement pas la meilleure, mais tout de même…
En tout cas, j’espère que vous allez apprécier de lire l’histoire que j’ai en tête.

Feedbacks : Et bien, je les adore bien évidemment – qui ne les aimerait pas ? Mais s’il vous plaît seulement si vous respectez mon travail parce cela demande beaucoup de temps et d’énergie de construire une histoire. J’adore écrire, je ne permettrai à personne ne m’en décourager de le faire, jamais. Je n’ai pas de problème avec les lecteurs qui préféraient ne pas la lire, mais j’en ai vraiment un avec ceux qui écrivent des mails irrespectueux uniquement parce qu’ils n’ont pas la fin qu’ils auraient voulu avoir. Si vous voulez me communiquer ce que j’aurais pu écrire de mieux dans l’histoire que j’ai écrite vous être toujours les bienvenus pour me le faire savoir. Mais tout ce qui vous intéresse et de vous lancer dans une diatribe sur mon travail, je vous en prie faite le mais en privé, d’accord ? Merci.




*************
CHAPITRE UN
*************

Tony et Kate sortirent de l’ascenseur alors que les portes s’ouvrirent, comme toujours ils argumentant joyeusement sur les points de vue de Tony sur les femmes comment elles devraient se conduirent ou comment elles ne devraient pas faire ceci ou cela. Ils se dirigeaient tous les deux vers leurs bureaux respectifs – il y avait quelque chose d’étrange mais ils n’arrivaient pas à mettre le doigt sur ce que c’était, mais il y vais décidément quelque chose de différent ; Oh oui, Gibbs n’était pas en train de faire de remarque sur le fait qu’ils étaient deux minutes en retard. Et il y avait une bonne raison à cela : il n’était pas encore là.

S’en rendant compte Tony et Kate se échangèrent un regard une expression de surprise évidente sur leur visage. Gibbs était en retard.

Tony dit d’un ton moqueur, « peut-être qu’il s’est finalement trouvé une femme. »

Et pour une fois Kate ne fit aucun commentaire sur ce qu’il venait de dire car au plus profond d’elle, elle espérait qu’il ait raison : cela ferait le plus grand bien à Gibbs s’il pouvait à nouveau avoir quelqu’un dans sa vie.

Tony DiNozzo demanda à Kate si il pouvait lui ramener quelque chose parce qu’il allait se chercher un café. Kate le remercier et lui demanda de lui ramener également un café. Pendant ce temps elle peaufina son rapport et le relut espérant n’avoir trop oublié ou laissé de fautes d’orthographe sinon Gibbs le lui ferait réécrire. Il était pointilleux sur ce genre de chose. Dieu seul savait pourquoi.

Après avoir vérifié son rapport une toute dernière fois, elle se leva, alla au bureau de Gibbs et le déposa soigneusement sur la table. C’est alors que Tony revint, tenant un café dans chaque main. Il lui en tendit un et demanda, « Gibbs n’est pas encore là ? »

« Non, toujours pas, » répondit-elle.

« Je sais que je m’avance sûrement, mais je trouve cela bizarre qu’il ne soit pas encore là, qu’il ait une femme dans sa vie ou pas, » dit Tony un léger ton d’inquiétude dans sa voix.

« Oui, tu as raison. Allons voir Abby. Peut-être qu’il est dans le labo avec elle –il est souvent là, tu sais.

« Bonne idée, » répondit Tony.

Ils se dirigèrent donc tous les deux vers l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent et ils entrèrent dans la cage d’ascenseur. Ils étaient tous les deux silencieux, perdu dans leurs pensées imaginant quelques scénarii loufoques des plus stupides ou plus dingues au sujet de la raison pour laquelle Gibbs n’était pas encore au travail. Tony avait un énorme sourire sur les lèvres à la pensée qu’il avait à l’esprit : il se faisait vraiment un cinéma. A vrai dire Gibbs passait énormément de temps là en bas – dans le labo d’Abby.

Alors et si c’était parce qu’il était amoureux d’elle ? C’était fou, Tony le savait, mais tout de même. Tony mon vieux tu deviens cinglé. Gibbs amoureux d’Abby ? Oh, je t’en prie ! Tu devais avoir un peu plus d’imagination ou est-ce que justement tu penses à cela parce que tu as trop de fantaisie ? C’est l’idée la plus folle que tu n’ais jamais eu dans ta petit tête. Pensa-t-il pour lui-même.

Pourtant Abby était la seule personne de l’équipe qui pouvait pratiquement faire tout ce qu’elle voulait sans s’attirer les foudres de Gibbs.

Kate de son coté imaginait à peu près la même chose, mais avec une autre personne qu’Abby.

L’ascenseur s’arrêta et les portes s’ouvrirent. Il y avait une autre chose étrange lorsqu’il pénétrèrent dans le couloir qui menait au labo – il n’y avait pas de musique assourdissante qui venait du labo qu’Abby écoutait toujours. Tout ce que l’on pouvait entendre était un complet et profond silence. C’était presque effrayant. Il n’y avait aucune lumière à l’intérieur non plus. La respiration de Tony et de Kate s’accéléra ainsi que le battement de leur cœur. Quelque chose n’allait décidément pas. Tony mit la main à son arme ce que fit également Kate. Il s’avança doucement avant de lever la main afin de signifier à sa collègue de rester en arrière. Elle était sur le point de protester, mais le regard dans ses yeux ne laissait aucune place pour l’argumentation.

Kate fit deux pas en arrière et s’appuya contre le mur. « Je vous en pris, dites-moi que rien n’est arrivé à Abby, » pria-t-elle silencieusement.

*~*~*~*

Des images lui traversèrent l’esprit – des images de Ducky et Gérald, elle-même et ce terroriste… prit au piége dans le labo d’Abby. Une réelle vision de cauchemar. Elle avait été heureuse cependant que c’était elle qui était descendu ce jour-là et non Abby comme elle était supposée le faire.

Abby avait été effrayé à l’idée d’aller dans la morgue de Ducky après ça même si elle le considérait comme un père – elle avait eu des cauchemars pendant une semaine dans ce cauchemar elle était couchée sur une de table froide de travail de Ducky et elle pouvait se voir découpée depuis lors Abby ne voulait plus y descendre. Kate ne pouvait pas supporter l’idée d’Abby étant là-dedans avec le terroriste.

Tony pénétra dans le labo. Il s’arrêta à quelques mètres des portes et appela prononça doucement le non d’Abby. « Abby ? » Aucune réponse. Il l’appela une seconde fois « Abby ? »

Tony n’eut toujours pas de réponse, un frisson glacé commençait à lui parcourir le dos. C’est alors qu’il entendit un léger gémissement.

Il la vit quelques secondes plus tard, elle était là assise par terre, s’appuyant contre l’un des pieds du bureau sur lequel était posé l’ordinateur, éteint. Il s’agenouilla près d’elle, sa main mise dans le creux de son dos.

« Abby, qu’est-ce qu’il y a ? » Demanda Tony un ton d’inquiétude évident dans la voix.

Et elle répondit comme si elle revenait du quelconque contrée lointaine. « Gibbs n’est pas là, n’est-ce pas ? »

« Non, mais je suis certain qu’il ne va pas tarder, » dit-il sur un ton léger plus pour lui-même que pour essayé de la dérider elle parce qu’il avait une sorte de nœud dans l’estomac qui grossissait de minute en minute.

De nouvelles larmes brillaient dans les yeux d’Abby et il ne fallut pas longtemps pour qu’elles roulent le long de ses joues.

« Non, il ne viendra pas Tony » dit-elle d’une voix cassée.

« Abby, qu’est-ce que tu racontes ? » demanda-t-il étonné par ce qu’elle venait de dire. Il se leva doucement et lui dit qu’il revenait tout de suite.

Abby le regarda s’en aller. Ses yeux étaient agars et vide de toutes émotions. Une fois à l’extérieur du labo, Tony appela Kate et le raconta comment il avait trouvé Abby.

« C’est impossible, Tony – tu exagères une nouvelle fois les choses. Elle n’a pas pu te dire ça. » Dit Kate le dévisageant incrédule.

« Je te dis qu’elle l’a fait. Abby est convaincue qu’il ne se montrera pas au travail aujourd’hui. »

« C’est tout ? Elle ne t’as rien dit d’autre ? » Demanda Kate tout à coup inquiète.

« Non, elle complètement absence pour te dire ça m’effraie de la voir comme ça. »

« Tony, ça ne peut pas être si grave, enfin je suis sûre que tu montes encore tout en épingle. »

Tony commençait légèrement à s’énerver et dit un peu plus sèchement qu’il ne le voulait réellement. « Ah oui ? Et bien suis moi et constate le part toi-même et tu verras si j’exagère ! »

Kate fut un peu surprise par le ton sec de voix et décida de ne rien répondre en retour – Tony ne lui parlait jamais de la sorte à moins que quelque chose n’allait pas.

Kate Todd suivit Tony DiNozzo et s’arrêta net à la vue de sa meilleure amie, assise là comme une pauvre petite fille. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits et se précipita ensuite vers elle. « Abby ! » S’écria Kate.

Abby regarda son amie sans vraiment la voir sa vision était troublée par les larmes. Elle était certaine que quelque chose était arrivé à Gibbs mais elle ne pouvait pas dire comment ou quoi – tout ce qu’elle savait était qu’il était arrivé quelque chose à son patron et ami, Jethro Gibbs.

« Qu’est-ce qui a Abby ? Pourquoi pleurs-tu et pourquoi dis-tu que Gibbs ne se montrera pas ? » Demanda-t-elle doucement à son amie.

Abby avait toujours la voix cassé lorsqu’elle répondit à Kate « Parce que je le sais, » dit-elle avec colère et commença à pleurer de plus belle.

*~*~*~*

Tony et Kate attendirent patiemment que les pleurs d’Abby se calment. À présent ils étaient vraiment inquiets au sujet de leur amie, ils ne l’avaient jamais vue comme ça. Tony s’agenouilla devant son amie qui semblait tout à coup si vulnérable. Il espérait qu’elle ne prendrait pas mal sa prochaine action. Tout doucement il se pencha vers elle et ouvrit les bras et l’étreignit et à sa surprise Abby ne le repoussa pas, mais elle se pelotonna contre lui.

Kate qui observait silencieusement la scène ne peut réprimer un petit sentiment de jalousie. Bien entendu Tony la faisait chier la plus part du temps, mais ils se taquinaient toujours et elle ne pu s’empêcher de souhaiter que s’était elle qui se pelotonnait contre Tony. Kate se gifla mentalement pour avoir eu cette pensée et ces sentiments dans de telles circonstances. Abby était celle qui avait besoin de réconfort non elle.

Tony sourit légèrement, mais ne dit pas un mot. Il la tint simplement, ensuite il plaça gentiment une main sur sa tête et caressa ses cheveux doucement. « Tout va bien Abby, tout va s’arranger, » murmura-t-il tout près de son oreille.

« Je ne sais pas Tony, je ne sais pas… » Dit Abby le regardant avec de grands yeux qui étaient toujours brillant de larmes.

« Abby, » commença doucement Kate la regardant. « Si tu sais quelque chose dit le nous simplement nous seront peut-être en mesure d’aider et tout s’arrangera.

Abby Sciuto, se désengagea doucement et à contrecoeur de l’étreinte de Tony – elle s’était sentie en quelque sorte en sécurité pendant quelques minutes dans les bras de Tony DiNozzo. Elle lui sourit et il lui rendit simplement son sourire

Ensuite Abby regarda à nouveau sa meilleure amie. « Je ne sais pas expliquer comment je le sais. Je le sais c’est tout. La nuit dernière, j’ai fais un rêve – cauchemar serait un bien meilleur mot pour décrire ce qui m’a réveillée en sursaut. »

« Abby ce n’était qu’un rêve ou comme tu l’as dis un cauchemar – le cauchemars ne sont pas la réalité. » Fit doucement remarquer Kate.

« Je le sais ça, Kate, mais celui si est réel. Je le sens. Après m’être réveillée en plein milieux de la nuit à cause de ce cauchemar, j’ai essayé de l’appeler cinq fois – il n’a pas répondu, je n’ai eu que son répondeur. Je vous le dis, quelque chose lui est arrivé, » dit-elle alors que de nouvelles larmes coulaient le long de ses joues.

Tony et Kate échangèrent un regard inquiet. Kate fixa Tony intensément et opina imperceptiblement de la tête. Elle se leva doucement et dit à Abby qu’elle revenait dans une minute ensuite elle tourna les talons et sortit du labo. Une fois dehors elle prit son portable dans la poche de sa veste, composa le numéro du portable de Gibbs et attendit. Comme son amie l’avait dit elle fut accueillie par la boîte vocale de son patron. « Merde ! » Murmura Kate. Elle enfonça le bouton de rappel automatique et attendit. Rien. Uniquement la voix de Gibbs sur le « répondeur » elle commença à devenir légèrement nerveuse.

Pendent ce temps, Tony essayait de réconforter son amie. Il la questionna gentiment au sujet de son cauchemar et vu qu’elle était hésitante à en parler. Tony décida de ne pas forcer et de simplement attendre. Quelques minutes plus tard, cependant Abby se mit à parler. « Tony ? » demanda-t-elle d’une petite voix.

« Oui, Abby ? » répondit-il doucement.

« Je peux te demander quelque chose ? » dit-elle penaude.

Tony lui sourit avant de répondre : « Bien sûr tu peux me demander tout ce que tu veux. »

« Promets-moi d’abord que tu ne vas t’imaginer des tas de choses, d’accord ? »

« D’accord, je te le promets. » Répondit Tony, un peu surprit.

« Pourrais-tu me serrer dans tes bras ? » demanda-t-elle en regardant le sol.

Tony ne pu s’empêcher de faire un grand sourire. « Je crois ce que je peux faire ça. Viens-là, » dit-il en la regardant et en ouvrant ses bras. Abby se rapprocha doucement de lui et se pelotonna dans son étreinte.





A suivre…


Dernière édition par le Jeu 8 Juin à 16:16, édité 4 fois
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Stephjag
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MessageSujet: NCIS: Pris au piège [Chapitre 2]   NCIS: Pris au piège [Chapitre 1] EmptyVen 2 Sep à 16:35

****************
CHAPITRE DEUX
****************


Tony tenait toujours Abby serrée dans ses bras. Après quelques minutes, il décida de doucement défaire son étreinte, mais avant de la libérer complètement il murmura dans son oreille « Tout va s’arranger. Allez viens, on sort d’ici. » Plaçant un doux baiser sur ses cheveux noirs, il ajouta « tout va s’arranger, je te le promets. »

Ils se levèrent tous les deux doucement, Tony aida soigneusement Abby car elle semblait un peu chanceler. Elle ne faisait pas confiance à ses jambes, son ami ne leur faisait pas confiance non plus. Un bras la tenait par les épaules pendant que l’autre la tenait par la taille. Les deux amis sortirent lentement du laboratoire d’Abby.

Alors qu’ils passaient les portes, Tony balaya le couloir du regard à la recherche de Kate ; lorsqu’il l’aperçut, ses yeux s’accrochèrent aux siens. Kate était appuyée des épaules contre le mur, son téléphone portable dans la main – un regard et Tony sut immédiatement que ses appels avaient été infructueux, tout comme les appels nocturnes d’Abby à son boss et ami.

Quelque chose était arrivé à Gibbs, c’était évident à présent ; il fallait agir mais Tony pensait aussi à Abby : elle n’allait vraiment pas bien et cela ne lui ressemblait pas. La connaissant, Tony savait qu’elle voudrait aider – mais comme elle était maintenant, elle ne serait pas d’une grande aide.

Tony décida de s’occuper d’Abby d’abord, priant en même temps que où que soit Gibbs, il allait bien. Kate éteignit son téléphone portable et s’avança plus près de ses amis. Elle prit le bras libre d’Abby et glissa le sien en dessous pour la soutenir. Ensuite Kate glissa son autre bras autour de la taille de son amie. Lorsqu’elle effleura malencontreusement le bras de Tony, elle le glissa rapidement un peu plus bas.

Tous trois avancèrent ainsi jusqu’à l’ascenseur. « Tony ? »

« Tu la tiens ? » Demanda doucement, Kate.

« Oui, t’inquiète pas. » Lui répondit Tony.

Kate elle aussi tenait toujours son amie mais elle avait transféré le plus de poids du côté de Tony pour pouvoir appuyer sur le bouton d’appel de l’ascenseur de la main droite avant de reprendre sa position initiale sous le bras droit d’Abby.

Ils restèrent ainsi quelques instants sans mot dire. Lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, ils entrèrent et se retournèrent de telle façon qu’ils faisaient à présent face aux portes métalliques.

C’est alors que sans prévenir Abby se mit à parler. « Il a reversé tout ce qu’il y a dans la maison. Gibbs est grièvement blessé – à la tête, à ses bras, presque partout… » Sa voix s’estompa.

Tony et Kate tournèrent légèrement la tête pour regarder leur amie.

Les yeux de la jeune experte médico-légale étaient à nouveau remplis de larmes, mais elle se força à poursuivre. « Il s’est battu avec son assaillant pendant plusieurs minutes – la maison est sens dessus dessous, il y a du verre brisé partout et son agresseur a fini par le descendre… » Sa voix se bloqua dans sa gorge, tout à coup elle n’arrivait plus à respirer, elle avait l’air mortellement pâle.

Les portes s’ouvrirent peu après. En sortant, le trio se dirigea vers le bureau de Kate. Tous deux aidèrent Abby à s’asseoir dans la chaise et Tony sortit pour aller chercher la boisson favorite d’Abby, le Coffee Pow, laissant Kate avec elle.

« Abby qu’as-tu vu d’autre dans ton rêve ? »

« Gibbs couvert de sang. C’était horrible, Kate, la porte a été forcée… » La voix d’Abby s’estompa et Tony entra avec la boisson favorite de son amie qu’il lui tendit avec un sourire.

« J’ai pensé que tu en voudrais, » dit-il doucement.

Elle lui rendit son sourire, mais ses yeux étaient remplis de tristesse et de peur et ni Tony ni Kate n’aimaient voir leur meilleure amie comme ça.

Tony DiNozzo eu un pincement au cœur ; la personne qu’il avait en face de lui était bien loin de la personne qu’elle avait l’habitude d’être – l’Abby joviale et toujours prête à aider – cette Abby-là s’était évanouie dans les airs.

« Kate, tu dois vraiment aller vérifier chez Gibbs, s’il te plaît. Je vais bien, s’il te plaît, va – allez-y tous les deux… »

« Abby, ne dis pas de bêtises. Tu ne vas pas bien du tout, » observa Tony gentiment. Il pose la main en douceur sur l’épaule de son amie dans un geste de réconfort.

« Tony, je vais bien ! » Revendiqua-t-elle avant d’ajouter, « mais j’irai mieux quand je saurai où est Gibbs et qu’il va bien… » Sa voix se fêla involontairement.
« Abby… » Fit Tony doucement. Une fois de plus, il se rapprocha d’elle et la prit dans ses bras, il lui murmura à l’oreille, « t’en fais pas, on te le ramènera, Abby, je te le promets. »

Kate se leva doucement, ressentant ce même pincement au cœur qu’elle avait ressenti plus tôt lorsque Tony avait fait exactement la même chose pour Abby. Elle rejeta vigoureusement ces pensées, surprise de découvrir que c’était plus facile à dire qu’à faire.

Elle prit une nouvelle fois son téléphone portable et composa le numéro de Ducky. Elle avança légèrement afin de pouvoir expliquer la situation à Ducky sans que son amie ne l’entende.

Ducky apparut cinq minutes plus tard. « Ducky ? Mais… » Commença Kate.

« J’étais en bas, Kate, à la morgue… je sais, j’aurais dû savoir qu’Abby était là, mais toutes les lumière étaient éteintes alors j’ai cru... » Sa voix s’estompa.

« Tout va bien, Ducky » lui dit Kate gentiment. « Tu peux rester avec elle ? » Elle savait très bien qu’elle serait sa réponse.

« Bien sûr que je peux, » répondit Ducky sans la moindre hésitation. S’avançant plus près d’où se trouvaient Abby et Tony.

Tony se sépara doucement d’Abby lui souriant tendrement pendant qu’il se levait, mais Abby ne lâcha pas son bras gauche. « Tony, promets-moi que tu le ramèneras… vivant. »

« Promis, Abby, » dit Tony rapidement dans l’espoir que la peur ne transparaisse pas dans sa voix.

Abby accrocha ses yeux aux siens et lui offrit un faible sourire. Ils se regardèrent encore quelques instants et ensuite Abby lâcha son bras.

Un moment plus tard, Tony rassemblait ses affaires, vérifiait son arme et se dirigeait vers l’ascenseur d’un pas rapide et décidé. Kate sur les talons.

Une fois dans le parking, ils se mirent à courir – d’un commun accord silencieux – vers la voiture de Tony. Peu avant qu’ils arrivent devant le véhicule, Kate lança les clés que Tony avait oubliées dans sa précipitation.

Cinq minutes plus tard, ils étaient sur la route en direction de la maison de Gibbs. Tout d’abord, il y eut un lourd silence – un silence rempli de doutes, d’inquiétudes et d’incompréhension.

Kate fut la première à rompre le silence qui s’étendait. « Tony ? » Commença-t-elle, tournant sa tête vers lui.

Tony la regarda une fraction de seconde avant de reposer les yeux à nouveau sur la route.

« Je sais ce que tu penses, Kate, mais si Abby a raison, elle a le droit de savoir – elle a *besoin* de savoir. Abby est géniale dans ce qu’elle fait et quelque chose me dit que si elle a effectivement raison, et malheureusement je pense qu’elle a raison, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour le retrouver ainsi que trouver une explication. »

« Oui, tu as probablement raison : Gibbs et Abby ont toujours eu une relation unique, tu ne saurais rien de plus là-dessus par hasard ? » Demanda-t-elle nonchalamment.

Tony la regarda à nouveau avant d’une fois de plus reporter son attention sur la route. « En fait, je ne sais pas vraiment ce qu’ils partagent tous les deux, mais c’est très spécial, c’est une évidence. » Soupira-t-il.

Kate nota immédiatement le soupir de Tony, elle ressentit un pincement au cœur.

« Comment ça, tu ne sais pas ce qu’ils partagent ? Tu les connais depuis plus longtemps que moi non ? » Demanda-t-elle un peu sèchement.

Tony tourna la tête légèrement vers la droite, juste assez pour qu’il puisse la regarder dans les yeux. « Il n’y a pas de raison d’être aussi brusque, Kate » lui dit doucement Tony.

« Désolée, » répondit simplement Kate, regardant ses mains.

Tony continua : « Ça fait un peu plus de deux ans maintenant, que je les connais et je me pose toujours des questions sur leur relation, je ne la comprends toujours pas, mais une chose est certaine : ce n’est pas le genre ‘père-fille’, crois-moi… » Sourit-il.

« Oui, je l’ai remarqué, merci. Abby peut faire quasiment tout ce qu’elle veut – c’est incroyable ! Comment fait-elle ? » Sourit Kate.

« Ben c’est plutôt dure de dire ‘non’ à Abby. Tu as déjà essayé ? » Lui demanda Tony, riant légèrement.

« Je sais, c’est aussi dur que de ne pas l’aimer, c’est impossible de ne pas l’aimer. » réalisant ce qu’elle venait de dire, Kate se sentit idiote. Effrayée qu’il puisse dire qu’il l’aimait… ou plus encore, qu'il l'aimait plus qu'une simple amie, comme tout le monde.

« Tu savais que Gibbs a appris le langage des signes pour pouvoir parler avec les parents d’Abby ? » Lui demanda Tony, la regardant à nouveau pour quelques secondes.

« Quoi ? » répondit-elle, un ton de surprise évident dans la voix.

« Oui, il l’a appris, tu te rappelles de l’affaire ‘Deadog’ ? »

« L’affaire où « Seadog » s’occupait d’adolescents pour qu’ils restent sur le droit chemin, ceux qui étaient accusés de dealer de la drogue… Oui, pourquoi ? »

« Comment tu fais ça ? » Demanda Tony stupéfait.

« Faire quoi ? »

« Ça ! »

« Ça quoi ? » Demanda Kate, souriant à la grimace de Tony. « Oooooh, tu veux dire me souvenir d’une affaire comme ça ? » Elle lui fit un sourire satisfait.

« Ouais, » fit Tony, quasi dégoûté par le sourire satisfait qu’elle lui faisait.

« J’ai une excellente mémoire. Tu sais, les vitamines, tu devrais essayer… »

Tony ignora ce commentaire et continua : « Après que Gibbs t’a demandé de récupérer des informations au sujet de billets notés ‘Untied States’, Abby a commencé à sauter et à faire de grands signes avec ses bras dans les airs pour attirer l’attention de quelqu’un. D’abord j’ai cru qu’elle était devenue folle, je t’assure – ensuite elle a fini par toquer sur le grand panneau vitré pour attirer l’attention de Gibbs. Ensuite, comme s’ils n’étaient pas conscients de ma présence, ils se sont mis à parler le langage des signes, c’était dingue, Gibbs me traduisait ce qu’elle lui disait et tu sais quoi, Kate ? C’était génial de les voir comme ça. » Sourit Tony.

« Tony, l’idée la plus folle que j’ai jamais eue vient de me traverser l’esprit, » lui dit-elle.

Tony DiNozzo ne put empêcher le sourire satisfait qui apparut sur ses lèvres. « Non, ne me dis rien – laisse-moi deviner, d’accord ? »

« Oui, vas-y, » fit-elle amusée, certaine qu’il ne pourrait jamais deviner ce qu’était l’idée.

« Gibbs et Abby sont en réalité amoureux l’un de l’autre. » dit-il comme si cela n’était pas difficile à deviner.

Kate le fixa, surprise « Tu veux dire que toi aussi tu le penses ? »

Tony sourit doucement avant de continuer : « Kate, ce n’est pas parce que toi et moi on a des points du vue différents sur presque tout qu’il ne peut pas nous arriver de penser la même chose parfois… » Sa voix s’estompa.

Ils étaient arrivés à la maison de Gibbs. Tony gara la voiture et fixa sa partenaire du regard. Ils pouvaient sentir tous les deux que quelque chose n’allait pas – Abby avait raison. Ils sortirent tous deux de la voiture, fermèrent doucement leurs portières, et attrapèrent immédiatement leurs armes, s’avançant doucement vers la maison.

Lorsqu’ils arrivèrent à la porte, Tony demanda à Kate à voix basse d’attendre là quelques instants car la porte avait été forcée. Les mots d’Abby firent écho dans leurs têtes…

« Il a reversé tout ce qu’il y a dans la maison. Gibbs est grièvement blessé – à la tête, à ses bras, presque partout… »

Tony poussa doucement la porte ouverte et entra dans la maison, arme au poing. Kate entra quelques minutes après lui, incapable d’attendre dehors. Elle trouva Tony debout dans le salon, paralysé.

« Oh mon Dieu ! » murmura-t-elle.


A suivre….
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stephanie
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MessageSujet: Re: NCIS: Pris au piège [Chapitre 1]   NCIS: Pris au piège [Chapitre 1] EmptySam 3 Sep à 22:28

la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite
que dire de plus Very Happy
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Stephjag
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MessageSujet: Pris au piège – chapitre trois   NCIS: Pris au piège [Chapitre 1] EmptyMer 23 Nov à 21:35

Pris au piège – chapitre trois

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CHAPITRE TROIS
****************


« Non, c’est pas possible, cela ne peut pas être la maison de Gibbs. Ce n’est pas possible. Mais que diable s’est-il passé ici ? Murmura Tony. « La personne qui a fait ça devait vraiment en vouloir à notre boss, Kate… »

Kate le regarda incrédule. Tony n’avait fait que déclarer ce qui était évident. « Tu penses qu’il est… » Sa voix s’estompa, elle ne pouvait formuler les sombres pensées qu’elle avait dans la tête – c’était horrible de penser à de telles choses, mais elle ne pouvait empêcher ces pensées de tourner dans sa tête encore et encore.

Tony détestait l’admettre, mais il imaginait que le pire s’était déjà produit. Cela ne ressemblait pas à Gibbs de ne pas venir travailler ou de ne pas décrocher son cellulaire. La maison ressemblait à une zone de guerre. Des éclats de verre brisé jonchaient le sol et les meubles se trouvaient dans des drôles de positions comme s’ils avaient été jetés.

Tony et Kate avançaient dans la maison, découvrant le même chaos dans toutes les pièces. La pire chose à voir, la chose qui déchira le cœur de DiNozzo et fit accélérer celui de Kate était les taches de sang sur les murs.

Les mots d’Abby leurs revinrent en tête à tous deux. Elle avait décrit la moindre chose qui était arrivée. « Il a tout reversé dans la maison, Gibbs est grièvement blessé – à la tête, aux bras, quasiment partout… »

Kate décida d’aller vérifier la chambre de Gibbs, espérant trouver un quelconque indice sur le lieu où pouvait se trouver son patron et ami. Elle avança lentement vers la chambre et trouva la porte légèrement entrouverte. En une fraction de seconde, Kate avait son arme au poing. Elle poussa la porte, prudemment, et se pencha un peu en avant pour jeter un œil à l’intérieur, tenant toujours son arme devant elle.

Elle avança doucement dans la pièce et elle était sur le point de contourner le lit lorsqu’elle s’arrêta net. Des larmes commençaient à lui piquer les yeux. Elle voulait courir – courir aussi loin que possible, mais Kate savait qu’elle ne pouvait pas le faire. Elle prit quelques profondes inspirations avant de pouvoir appeler Tony.

« TONY, PAR ICI ! »

Entendant Kate crier, Tony se précipita auprès d’elle et s’arrêta net à ses côtés. Il ne pouvait croire ce qu’il voyait : une marre de sang couvrait le sol à leurs pieds. Le cœur de Tony s’arrêta de battre dans sa poitrine et il avait du mal à respirer.

« Je vous en prie, dites-moi que le pire ne s’est pas produit. Non, ce n’est pas réel… » Supplièrent-ils en silence.

Il était évident que la maison de Gibbs avait été la scène d’une grosse bagarre et apparemment pour une question de survie. Quiconque s’en était pris à leur boss voulait être certain de le blesser si pas de le tuer et, à en juger par les traces de sang sur le mur, il avait réussi.

« Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? » Murmura Kate se retournant pour faire face à Tony.

Tony semblait aussi impuissant que Kate se sentait. Ils étaient tous les deux sous le choc. Depuis qu’ils travaillaient avec Gibbs, ils l’avaient toujours vu un peu comme un héros – ils ne l’admettraient jamais bien sûr. A présent l’image de la forteresse commençait à s’effriter, il était toujours un héros pour eux, mais ils réalisaient qu’il n’était pas invincible. Gibbs était un homme fait de chair et de sang comme tout le monde et non un super héros.

Tous deux savaient aussi qu’une personne de leur équipe serait dévastée si elle apprenait la nouvelle. En vérité, elle l’était déjà, mais savoir que ce qu’elle avait vu s’était réellement produit la tuerait. Tony en était certain. Abby Sciuto était une jeune femme solide mais elle et Gibbs partageaient quelque chose de spécial – il n’y avait aucun doute là-dessus.

Ces deux-là travaillaient déjà ensemble lorsque Tony avait rejoint le NCIS. Toute personne connaissant Abby était incapable de ne pas l’aimer : elle était si intelligente et si pleine de vie, elle était la seule à être capable de faire apparaître un sourire sur le visage de Gibbs. DiNozzo l’avait remarqué à plusieurs reprises et maintenant il fallait lui annoncer qu’une telle chose était arrivée…

« Je pense que nous devrions appeler Ducky pour dire d’appeler une équipe… » Dit brusquement Tony brisant ainsi le lourd silence qui était tombé dans la chambre à coucher.

« J’ai peur, Tony » murmura, Kate.

En toutes autres circonstances, Tony aurait gardé une apparente suffisance, mais c’était vraiment trop dur à supporter. Il s’approcha doucement de Kate et la prit dans ses bras, elle s’accrocha à lui comme s’il était une ancre et laissa libre cours à ses larmes ; elle se sentait en sécurité dans les bras musclés de Tony.

« Shhh, Kate, ça va aller. Gibbs est solide, il trouvera un moyen pour revenir… » Essaya de la rassurer Tony.

« Mais et si c’est son sang à nos pieds ? Et s’il était… mort ? demanda Kate, sa voix étranglée par les larmes.
« Je suis certain qu’il ne l’est pas, Kate. » Tony voulut sa voix forte mais c’était inutile. Pour la première fois depuis des années, il sentit des larmes se former dans ses yeux…

Tony et Kate restèrent ainsi pendant quelques instants, se raccrochant l’un à l’autre, puis essayèrent de se calmer et d’effacer les pires pensées de leurs esprits. Kate Todd se libera doucement des bras de Tony et le regarda, elle pouvait voir ses propres craintes se refléter dans ses yeux et elle le remercia silencieusement pour ce qu’il venait de faire.

Prenant une profonde inspiration, Tony prit son cellulaire dans sa poche, l’ouvrit et composa le numéro de téléphone d’Abby. Il avait d’abord pensé appeler Ducky mais connaissant son amie, il savait que ce n’était pas la chose à faire. De toute manière, elle l’apprendrait tôt ou tard.

Abby décrocha son téléphone presque immédiatement. « Tony ? Tu l’as trouvé ? » Demanda-t-elle d’une voix tremblante.

[« … »]

Le silence de Tony était éloquent. Abby savait que ce qu’elle avait vu la nuit précédente dans une sorte de vision s’était transformé en réalité. Des larmes commencèrent à lui piquer les yeux et elle sentait une vague de rage pure monter en elle.

« Merde, Tony ! Dis quelque chose ! » Cria-t-elle à travers le téléphone.

Tony ne savait quoi lui dire, excepté qu’elle avait raison. Tout ce qu’elle avait dit s’était réalisé. La maison de Gibbs n’était rien d’autre qu’un chaos. Il décida de lui dire la vérité.

[« Tu avais raison pour tout… je suis désolé,»] dit-il doucement.

Le récepteur glissa de la main d’Abby et son visage pâlit d’avantage. Ducky, qui était près d’elle, prit le récepteur qui était tombé sur le bureau.

[« Abby… Abby ? »] L’appela Tony.

« Tony, qu’est-ce qui se passe ? » Demanda Ducky, de l’inquiétude évidente dans la voix.

[« Ce qui se passe ? Tu veux vraiment le savoir, Ducky ? Je vais te dire ce qui se passe. La maison de Gibbs est un bordel, il y a une marre de sang à mes pieds et si c’est le sang de Gibbs, je doute que nous ne le retrouvions jamais vivant.»] lui dit sèchement Tony qui était soudain en proie à une vague d’émotions à la réalisation qu’il y avait une réelle possibilité que Gibbs pouvait effectivement être mort.

Entendant le ton de la voix de Tony, Ducky sut que c’était mauvais et pour la première fois depuis des années, il eut peur pour son ami.

« On le ramènera, Tony. » dit-il au jeune agent.

« Prends soin d’Abby jusqu’à notre retour, OK ? » dit Tony d’une voix plus douce à présent.

« Gibbs où que tu sois… tiens bon et ne nous abandonne pas. On a tous besoin de toi et il y a quelqu’un ici qui a encore plus besoin de toi, alors tiens bon. On te retrouvera… » Supplia silencieusement Ducky.




A suivre...
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Stephjag
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MessageSujet: Re: NCIS: Pris au piège [Chapitre 1]   NCIS: Pris au piège [Chapitre 1] EmptyLun 24 Avr à 18:42

*******************
CHAPITRE QUATRE
*******************

Abby était assise fixant le néant devant elle. Elle était mortellement pâle. Ducky se tenait à côté d’elle, tenant sa main et la caressant doucement.

« On va le ramener, ma chère » lui fit doucement Ducky.

Donald Mallard avait eu l’impression qu’Abby n’avait pas entendu un traître mot de ce qu’il venait de dire. Elle semblait perdue dans ses pensées dans un endroit lointain. Ducky se demandait à quoi elle pouvait bien penser, néanmoins il pensait en avoir une vague idée.

*~*~*~*

Abby sautait dans tous les sens et elle agitait ses bras en l’air, essayant d’attirer l’attention de Gibbs. Aucune réaction, il avait le dos tourné. Elle décida alors de frapper sur l’énorme panneau de verre. Gibbs se retourna finalement vers elle. Abby commença à expliquer ce qu’elle avait trouvé en langage des signes et Gibbs lui répondit de la même manière. Tony était planté ne comprenant rien. Abby savait que Gibbs était en train de lui traduire ce qu’elle était en train dire en langage des signes mais c’était trop drôle de voir à quel point il était frustré.

Mais ce qu’Abby avait préféré le plus c’était qu’elle savait parler à Gibbs sans que personne d’autre ne comprenne ce qu’elle dise, c’était quelque chose de spécial qu’ils partageaient.

*~*~*~*

« Abby ? » l’appela doucement Ducky, mais elle ne réagit pas, c’était comme si elle ne pouvait pas l’entendre.

Ducky l’appela à nouveau mais toujours aucune réaction. Elle se leva brusquement. Ducky ne dit pas un mot et fit simplement un pas de côté pour la laisser passer. C’était comme si elle était en mode « pilote automatique. » Abby marchait vers l’ascenseur regardant devant elle le regard vide.

Ducky se sentait triste et désemparé. Que pouvait-il faire pour l’aider ? Lui dire qu’ils retrouveraient Gibbs sain et sauf ? Absolument pas car ce serait se mentir à lui-même et lui mentir à elle.

D’après Tony, ce qu’ils avaient trouvé au domicile de Gibbs ne présageait rien de bon. Il paraissait aussi inquiet pour Abby et, pour être honnête, Ducky commençait à s’inquiéter de plus en plus pour sa chère amie à chaque minute qui passait.

Il ne l’avait jamais vue comme ça. Et elle avait pâli encore plus à la minute où Tony lui avait dit que ce qu’elle avait vu était la réalité. Ducky la suivit silencieusement. Elle prit l’ascenseur pour descendre. Ducky la laissa descendre seule et prit l’ascenseur suivant. Toujours en « pilote automatique », Abby pénétra dans son labo sans allumer les lumières et s’assit sur le sol froid au pied de son bureau sur lequel se trouvait son ordinateur – tout comme plus tôt lorsque Tony l’avait trouvée, sauf que maintenant elle se balançait d’avant en arrière.

Le cœur de Ducky se serra à cette vue. Il voulait aller près d’elle mais sentit que cela ne servirait à rien. D’après ce qu’il avait constaté plus tôt, il en avait déduit qu’il ne pouvait peut-être pas lui être d’un grand réconfort. Gibbs n’était pas là, alors il ne restait qu’une seule personne… Kate et Abby étaient également proches mais apparemment Abby avait choisi Tony comme personne vers qui se tourner.

Appeler Tony semblait la meilleure chose à faire pour le moment – Ducky savait que Tony serait occupé à recueillir des indices avec Kate et deux de leurs équipes mais il refusait d’attendre jusqu’à ce qu’ils reviennent pour leur dire ce qui se passait.

Il fit quelques pas en arrière, prit son cellulaire dans la poche de son pantalon et composa le numéro de Tony.

Tony était en train de mettre un morceau de verre couvert de sang dans un sac en plastique quand son téléphone sonna. Il emballa soigneusement l’indice avant d’enlever ses gants afin de pouvoir décrocher son téléphone.

« DiNozzo. »

[« Tony, si tu peux, je crois que tu ferais mieux de revenir ici… »] La voix de Ducky s’estompa légèrement.

« Quelque chose ne va pas avec Abby ? » demanda-t-il immédiatement, de l’inquiétude évidente dans la voix.

[« Oui, depuis que tu as appelé, Abby ne réagit plus à rien. Elle est descendue au labo et maintenant elle est assisse par terre dans le noir, se balançant d’avant en arrière. »]

« J’arrive tout de suite, » lui dit Tony rapidement avant de refermer son téléphone et d’expliquer la situation à Kate.

Kate protesta, lui expliquant qu’elle voulait retourner avec lui, mais Tony lui demanda de rester. Ils avaient besoin qu’elle continue à chercher une quelconque indication qui pourrait leur dire qui avait fait ça et pourquoi.

« Kate, je sais que tu veux aider Abby, elle est ta meilleure amie, mais cette fois, pour une quelconque raison, elle semble m’avoir choisi, moi. Ducky vient de me dire qu’elle était retournée au labo, se balançant comme elle le faisait quand je l’ai trouvée et qu’elle ne réagit à rien… » Lui dit-il, plaçant une gentille main dans le creux de son dos. « Je promets de t’appeler dès que je suis arrivé, d’accord ? »

Kate lui offrit un petit sourire triste et acquiesça. Tony se dirigea vers la porte, il savait qu’elle trouverait un moyen pour rentrer. Tony entra dans sa voiture et démarra. Il roula jusqu’au QG du NCIS et pendant qu’il roulait ses pensées allèrent à Abby et à Gibbs, essayant de trouver une quelconque explication raisonnable à propos de ce qui s’était passé. Pourquoi quelqu’un voudrait-il faire une chose pareille à Gibbs et à eux tous ?

D’accord, il pouvait être un véritable emmerdeur parfois mais cela ne changeait rien au fait qu’il était quelqu’un de bien – il n’y avait aucun doute là-dessus. Il était protecteur avec tous les membres de son équipe même si on ne pouvait pas toujours le voir.

S’il était si horrible pourquoi était-il si… tendre parfois avec Abby ? Elle ferait n’importe quoi pour lui ; elle le vénérait. La personne qui avait frappé Gibbs les avait tous frappés et il poignardé Abby au cœur.

Tony ne savait pas vraiment pourquoi mais il avait cette impression que s’il ne veillait pas sur Abby, elle ferait quelque chose de stupide – peut-être pas quelque chose d’irréparable mais il ne voulait pas y penser. Abby pouvait être si adorable parfois. Elle ne méritait pas ça du tout, ni Gibbs. Tony espérait simplement pouvoir faire quelque chose pour eux avant qu’il ne soit trop tard.

Pendant qu’il roulait en direction du QG du NCIS, Tony se demandait pourquoi tout ceci devait se produire. Et ses pensées allèrent une nouvelle fois à Abby, il avait peur qu’elle ne fasse quelque chose de stupide avant que son bon sens ne reprenne enfin le dessus – il savait qu’il reprendrait finalement le dessus – mais avant ça, les choses pouvaient devenir ‘zarrebi’. Un petit sourire apparut sur les lèvres de Tony à l’utilisation du mot ‘zarrebi’, un des mots préférés d’Abby.

Dix minutes plus tard, Tony parlait à Ducky et quelques minutes plus tard, il était à nouveau auprès d’Abby. Son cœur se serra une fois de plus à la vision de son amie : elle ressemblait tout à coup à une poupée de porcelaine, ses yeux étaient rouges et humides, son visage était mortellement pâle et elle se balançait toujours. Ducky lui avait expliqué qu’elle était comme ça depuis son appel. Tony se gifla mentalement. Il n’aurait pas dû lui dire que ce qu’elle avait vu était devenu réalité. Il aurait pu attendre un peu plus longtemps – elle aurait fini par le découvrir de toute façon, peut-être à sa manière, mais elle aurait eu plus de temps. D’un autre côté, si Abby avait découvert qu’il était au courant pendant tout ce temps et qu’il ne lui avait rien dit,…

Cette réflexion et cette gifle mentalement attribuée n’aideraient pas Abby. Il soupira bruyamment avant de dire doucement à Abby qu’il revenait tout de suite. Tony se leva et alla auprès de Ducky afin que celui-ci puisse la surveiller pendant qu’il passait un coup de fil. Ducky acquiesça simplement.

Tony l’abandonna et fit quelques pas, il prit son cellulaire dans sa poche et l’ouvrit.

« Kate ? C’est moi… »

[« Tony, comment va-t-elle ? »] demanda hâtivement Kate.
Tony inspira profondément avant de répondre : « Pas bien, Kate, pas bien. Je l’ai trouvée dans son labo, assise par terre tout comme ce matin et même encore plus pâle si c’est possible. Je te jure, Kate, je crois que je peux dire que j’ai vu beaucoup de choses dans ma vie mais ça… je ne m’attendais pas à la voir comme ça et je peux t’assurer que si je trouve le salopard qui a kidnappé Gibbs… je ne suis même pas certain qu’il arrive en prison si tu vois ce que je veux dire… sa voix tremblait de rage.

[« Tony, calme-toi, cela n’aidera personne de se mettre en colère et cela n’aidera certainement pas Gibbs ou Abby. Tu veux que je vienne ? »]

« Non, ça ira mais merci, je vais la ramener chez elle et passer la nuit avec elle. Je ne lui fais pas confiance pour le moment. Abby est très émotive : elle l’a toujours été mais quand il s’agit de Gibbs c’est encore pire, donc… » Sa voix s’estompa.

Kate inspira profondément et expira lentement. « Quoi ? Tu penses vraiment qu’elle pourrait… elle ne pouvait se résoudre à finir sa phrase mais le silence de Tony confirma ses craintes.

« Kate, sois prudente d’accord ? Si tu trouves quoi que ce soit, téléphone. Tu pourrais toujours appeler McGee si tu as besoin d’aide supplémentaire. »

[« Oh, Tony, je t’en prie. Je ne peux pas demander de l’aide à McGee… il est si maladroit et en plus, Abby ne veut plus rien avoir à faire avec lui, il a été un vrai con avec elle… donc je ne vais pas lui faire ça. Le plus important maintenant, c’est de faire redevenir Abby comme elle était avant et de retrouver Gibbs… vivant. Et, avant que je n’oublie, la même consigne vaut pour toi si tu as quelque chose… »]

« Ok, partenaire ! » essaya-t-il de la taquiner avant de raccrocher son cellulaire. Le ton taquin de sa voix tomba à plat.

Tony soupira sentant un vide froid dans son cœur. Il marcha à nouveau en direction du labo et alla auprès d’Abby. Il s’agenouilla et mit un bras autour de ses épaules.

« Abby ? » l’appela-t-il doucement.

Aucune réaction. Elle fixait le mur. C’était comme si toute vie lui avait été retirée. Tony l’appela une nouvelle fois par son prénom, un peu plus fort et plus fermement cette fois mais toujours rien. Il décida de bouger en douceur pour lui faire face et la prit par les épaules.

« Abby, regarde-moi ! » demanda fermement Tony.

Abby bougea alors lentement la tête et le regarda. Tony fut choqué par ce qu’il vit dans son regard : il était vide de toute émotion. Il lui fallu quelques secondes pour se remettre et ensuite il s’adressa de nouveau à elle « Je vais te ramener chez moi, d’accord, chérie ? » Tony fut surpris par ce dernier mot mais il était sorti si naturellement…

Abby acquiesça imperceptiblement. Il l’aida à se relever « Allez, viens, on rentre à la maison. » dit-il doucement.

Un dernier regard à Ducky et ils étaient partis. Le Dr. Mallard les regarda se diriger vers l’ascenseur, un petit sourire triste apparut sur ses lèvres.

‘Qui aurait pensé que l’agent spécial du NCIS Tony DiNozzo jouerait au grand frère protecteur avec Abby’ pensa Ducky.

Tony gara sa voiture en face de chez lui vingt minutes plus tard et marcha dans son bâtiment avec elle. Elle s’appuyait sur lui. Quelques minutes plus tard, ils étaient dans son appartement. Tony lança ses clés de voiture sur la table du salon et aida Abby à s’installer confortablement sur le canapé. Il enleva ensuite sa veste de cuir avant de se diriger vers la cuisine et de prendre deux bouteilles d’eau du réfrigérateur. Tony revint au canapé où Abby était à présent assise, – en quelque sorte car elle était plutôt affaissée dedans.

Tony DiNozzo mit les deux bouteilles sur la table et s’assit à côté d’elle. Il frotta un peu son dos et s’appuya sur le dossier du canapé soupirant lourdement et fermant les yeux. A sa grande surprise, quelques moments plus tard, il sentit Abby se pelotonner contre lui. Il la sentit pleurer à nouveau. Tony enroula simplement ses bras autour des épaules d’Abby et la serra fort, plaçant un baiser sur le sommet de ses cheveux noir de jais.

Ils restèrent ainsi pendant un long moment avant que Tony ne lui dise qu’elle devait essayer de dormir. Il la prit dans ses bras et la porta jusque dans sa chambre faisant bien attention tout ce temps de ne pas lui faire mal. Abby n’avait pas dit un mot depuis qu’ils étaient arrivés chez Tony. Et, quand il la prit dans ses bras, tout ce qu’elle avait fait était de mettre ses bras autour de son cou et poser sa tête sur son épaule comme si c’était la chose la plus naturelle à faire.

Lorsqu’ils arrivèrent à la porte de la chambre, Tony l’ouvrit d’un petit coup du pied droit. Il fit les quelques pas jusqu’au lit, la coucha doucement, gentiment sur le lit et lui retira ses chaussures. Tony tira les couvertures sur elle et s’assit sur le lit à côté d’elle.

« Essaie de dormir, Abby. Tout va s’arranger. Je te le promets. Dors, okay ? Tony se pencha en avant et posa un baiser sur son front.

Il était sur le point de se lever quand Abby lui prit le bras et tourna la tête vers lui. « Non, reste s’il te plait ! Fais en sorte que je me sente en sécurité, » supplia-t-elle, sa voix pleine de larmes.

Tony fut un peu surpris tout d’abord, il ne savait quoi faire mais après un léger soupçon d’hésitation il sourit doucement à Abby et enleva également ses chaussures. Il alla ensuite de l’autre côté du lit et grimpa derrière elle, mettant une fois de plus ses bras autour d’elle.

Tony la tint sans mot dire. Abby était couchée entre ses bras, les yeux grands ouverts, ses pensées dérivant vers Gibbs.

Parfois j’aimerais que tu puisses me voir
Comme je suis vraiment, pas seulement l’experte médico-légale que je suis.
Je sais que je suis plus jeune que toi.
Tu préfères les rousses, n’empêche que je pourrais te rendre heureux,
Te faire découvrir ce qu’est le vrai bonheur dans l’espoir de revoir
Ce merveilleux sourire que j’aime tant éclairer à nouveau ton visage
Et qui me manque immensément pour le moment.
Gibbs reviens-nous, reviens-moi
Fais partir ce sentiment de vide, s’il te plait…
Mais je sais que ces douces pensées ne sont qu’un rêve…


Abby pleura une nouvelle fois alors que ces pensées particulières tournaient dans sa tête. Enfin, elle finit par pleurer jusqu’à s’endormir.




A suivre…


Vous voulez des indices au sujet de Gibbs ? Vous devrez attendre encore un peu plus longtemps, désolée !
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