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 Une leçon de vie [en cours]

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Stephjag
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Stephjag


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Une leçon de vie [en cours] Empty
MessageSujet: Une leçon de vie [en cours]   Une leçon de vie [en cours] EmptyVen 20 Jan à 23:57

Titre : « Une Leçon de vie »

Auteur : Stephjag

Email : Stephjag

Site Web: http://www.daenarsjagfanfiction.com/Steph/StephJAG.html

Genre : Drame / romance.

Classification : PG-13

Spoilers : aucun

Disclaimers : Les personnages ne m’appartiennent pas, mais sont la propriété de Donald P. Bellisario et de la CBS…

Résumé : Un événement inattendu va venir bouleverser toutes les convictions et les certitudes que nos amis. Ils vont réaliser à quel point chaque moment de la vie est important et précieux.

Feedbacks : Ceux-ci sont les bien venus, mais seulement s’ils sont positifs. Chacun a le droit d’avoir son opinion, mais si celle-ci est négative, je préfèrerais que vous ne me dites rien.

Note de l’auteur : Cette fanfic, je la considère comme une histoire. Cette fic est importante pour moi. Ce serait trop compliqué de vous expliquer pourquoi… tout ce que j’espère, c’est que vous apprécierez cette fic et quelle vous fera voir certaines choses différemment. Sachez que peu importe les moments difficiles à passer il y aura toujours une lueur d’espoir, même si on pense que tout est fichu une lumière qui brillera plus fort que toute les autres tout comme le fait que l’on peut toujours compter sur ses amis dans les moments difficiles que la vie peut nous réserver. Merci a Nicolette pour son aide et ses précieux conseils, Isabelle (ma fleur), Cathy et Imagina. Attention certaines scènes peuvent être assez dures. L’histoire pourrait se situer quelque part dans la saison 8. Mais comme je le disais au départ cette fanfiction est différente : elle contient beaucoup d’émotions. Elle ne montre pas que Harm est un idiot qui ne sait pas montrer ses sentiments comme le pensent certaines personnes. Cette fic va bien dans la lignée de ce que montre les épisodes du JAG. La droiture et la sensibilité des personnages. Qui est très importante dans une série telle que celle-là. Quoi que l’on en dise ! Petit clin d’œil à « Quantum Leap »

Note de Isajag : Une leçon de vie, une superbe fic écrite de mains de maître. Une superbe histoire remplie d’émotions et de sensibilité. La lecture du premier chapitre ne me donne qu’une seule envie, lire la suite. Quand on lit les premières pages, on comprend où l’auteur veut en venir. Elle veut jouer sur les sentiments des personnages plus que sur l’action en elle-même et ce que j’en ai lu est assez prometteur à ce niveau-là.

Je dédie cette fic à Isajag et Imagina et ont toutes les deux permit que je puisse l’écrire car elles m’on fait réaliser ce qui était réellement important et c’est ainsi que j’ai eu l’idée pour cette fic. Et enfin merci à AeroGirl qui m’a inspiré. Thanks for giving me the inspiration AeroGirl.



Chapitre 1


00 : 04 GMT
Quelque part sur les routes de La Jolla,
San Diego – Californie.

Ocean McNamara, avait enfin terminé sa journée de travail. Ocean était une jeune photographe très talentueuse, qui connaissait la valeur qu’avait la vie car elle avait eu une douloureuse expérience il y a deux ans de cela. C’était pendant la période de Noël, elle travaillait sur un projet photo en Europe. Mais elle avait promit à ses parents qu’elle serait avec eux pour le réveillon de Noël. Ocean avait tout fait pour être présente seulement elle dut prévenir sa mère qu’elle serait en retard car l’avion était cloué au sol pour cause de tempête de neige. Tamara et Evan McNamara passèrent donc cette soirée sans leur fille.

Ils allèrent se coucher vers une heure du matin. Tamara avait demandé à son mari d’éteindre les bougies du sapin, celui-ci avait répondu qu’il le ferait, mais il était passé par la cuisine pour boire un dernier verre d’eau avant de monter se coucher et il a oublié les bougies du sapin. Tamara était déjà endormie lorsque Evan entra dans son lit. Une heure plus tard, pour une obscure raison que personne ne connaîtra jamais, une bougie vacilla et mit le feu aux tentures. Il ne fallut pas longtemps pour que les flammes se propagent dans toute la pièce. Un épais nuage de fumée commençait à envahir la maison. Les flammes léchaient à présent la rampe d’escalier, elles atteignirent rapidement l’étage.

La fumée commençait à se glisser sous la porte de la chambre… Tamara gémit légèrement et se retourna. Evan quant à lui dormait comme un loir. Sa femme finit par se réveiller à cause que la chaleur qui avait envahi la pièce, mais malheureusement il n’y avait pas que la chaleur qui avait envahi la pièce. Les flammes les entouraient de toutes parts, il leur était impossible de tenter quoi que ce soit pour sortir de cet enfer…

La jeune femme était arrivée chez elle vers 2h30 et elle ne put que constater les dégâts et le chaos. La police empêchait l’accès à la rue, des ambulances faisaient virer la couleur du ciel tantôt au bleu tantôt au rouge tout comme les sirènes des voitures de police et les camions de pompier. Cela faisait une heure que ceux-ci avaient été avertis par des voisins du couple McNamara. Les voisins avaient été réveillés par une lumière venant d’en face de chez eux… et une heure plus tard la rue grouillait de monde : badauds qui bien sûr étaient attirés par ce spectacle de désolation, d’autres personnes qui connaissaient Tamara et Evan. Puis il y avait encore d’autres gens dont Ocean qui était retenue par les policiers mais également par une sorte de scotch jaune citron sur laquelle était indiquée « Police zone interdite » Ocean McNamara expliqua en pleurs que la maison qui était en train de se consumer était la sienne et qu’elle aurait dû y être en compagnie de ses parents pour fêter Noël…

Elle était là, à regarder les flammes qui essayaient de résister aux trompes d’eau qui s’abattaient sur elles. La jeune femme était tétanisée. Elle se mit brusquement à hurler… Ocean aperçut les ambulanciers emmener deux civières sur lesquelles étaient posées un sac de plastique noir, assez épais, d’environ 2 mètres de long fendu au milieu par une fermeture à glissière. Soudain le monde sembla ralentir autour d’elle, elle venait de réaliser que les deux silhouettes embaumées dans les sacs noirs étaient ses parents. Le monde pour elle avait cessé de tourner ce jour là, tout ce qu’elle croyait être sécurité, bonheur venait de disparaître à jamais…

Cela faisait un peu plus de deux ans que cette tragédie avait eu lieu. Et Ocean McNamara avait dû se battre jour après jour pour refaire surface et mener une vie normale après ça. Mais elle y était arrivée et brillamment en plus ! Aujourd’hui elle était une photographe de renom dans le monde de la photo. Ocean était souvent partie à l’étranger pour faire des photos. « Rainbow », l’agence pour laquelle la jeune femme travaillait, recevait constamment des appels car de nombreuses personnes voulaient faire appel à ses services. Elle s’était déjà retrouvée aux quatre coins du monde : Paris, Istanbul, Sydney, Washington, Kingston, Londres,… et à chaque fois en revenant de ses voyages, elle rapportait des photos superbes exactement ce que la personne qui le lui avait demandé recherchait.

Cette femme avait réussi à faire son petit bout de chemin, il lui arrivait même d’exposer ses œuvres. Et les quelques fois où elle avait exposé avait été une grande réussite. Mais même si sa vie était bien remplie et qu’elle avait toujours beaucoup à faire, il restait toujours une ombre triste dans ses yeux car, même si du temps avait passé, la blessure et le vide qu’elle ressentait étaient bien présents. Ocean avait vraiment beaucoup de mal à accepter la disparition de ses parents. Elle avait aussi un sentiment de culpabilité. Elle s’en voulait de ne pas avoir été là ce soir-là, le drame aurait été évité si elle avait été là, pensait-elle… Ocean McNamara fut brusquement ramenée à la réalité par un bruit assourdissant, mais elle n’eut pas le temps de réaliser.



01 : 35 GMT
Aux urgences d’un hôpital à La Jolla,
San Diego - Californie

Le Dr Samuel Beckett attendait l’arrivée devant les portes coulissantes des urgences, il avait les bras croisés car il faisait froid. La neige avait commencé à tomber tout doucement trente minutes auparavant, mais à présent de gros flocons tombaient du ciel. L’hôpital venait de recevoir un appel urgent par radio, une ambulance arrivait avec à son bord un patient dans un état très critique. Les ambulanciers avaient même rajouté qu’ils n’étaient pas certains que la personne serait encore en vie à leur arrivée. Car ils l’avaient déjà perdue une fois durant le trajet jusqu’à l’hôpital. L’ambulance arriva trente minutes plus tard, toutes sirènes hurlantes. Le docteur Beckett se précipita vers l’ambulance et interrogea immédiatement ces derniers sur l’état du patient tout en les aidant à l’extraire du véhicule. Il vit qu’en réalité c’était une patiente qui était dans un état critique.
— Que s’est-il passé ?
— Un camion lui est rentré dedans de plein fouet. Des témoins disent qu’il a perdu le contrôle de son engin au moment où il roulait sur une plaque de verglas et comme la visibilité était très mauvaise…
— Quel est son état ?
— Stable pour le moment, mais nous l’avons déjà perdue une fois dans l’ambulance. Elle a également de multiples fractures aux jambes et aux bras ainsi qu’un gros hématome à l’arrière de la tête.
— Très bien, y a-t-il autre chose ?
— Non. Ah oui elle a eu énormément de chance.

Ils l’emmenèrent à l’intérieur à toute vitesse. D’autres médecins entrèrent en action. On lui enleva la couverture thermique que les secouristes avaient placée sur elle pour empêcher que sa température corporelle ne descende trop rapidement. Un des médecins prit le portefeuille de la jeune femme juste avant que l’on ne retire la couverture. Le docteur Johnson, celui qui avait prit le portefeuille le tendit à une infirmière et il chargea celle-ci de trouver son identité et d’avertir sa famille. L’infirmière s’exécuta. Les médecins lui firent la batterie des tests habituels lorsque des patients comme elle arrivaient aux urgences. On lui fit des radios de pratiquement toutes les parties du corps. Lorsqu’ils examinèrent les clichés, les docteurs virent quelque chose qui ne leur plut pas du tout.

Pour l’instant, c’était le docteur Beckett qui examinait les clichés et il y vit quelque chose de pas très joli. En effet la radio montrait qu’un nerf était allé se loger entre deux vertèbres de la colonne vertébrale. Cela signifiait qu’il fallait opérer, seulement cette opération était très délicate et si jamais le chirurgien faisait la moindre erreur, Ocean se retrouverait paralysée à vie, ce serait sans appel ! Samuel appela un confrère afin de lui demander son avis, le docteur Jim Morgan arriva en quelques secondes.

Les deux collègues et amis de longue date regardèrent la radio posée sur un écran lumineux qui montrait très bien la colonne de la jeune femme ainsi que le problème qui se posait. Cela n’augurait rien de bon, pourtant l’opération était la seule chose à faire. Il n’y avait pas d’autre choix possible. Les deux médecins savaient ce que la jeune femme allait endurer après cette chirurgie et la convalescence serait longue et pénible et tout ce qu’ils espéraient c’est que cette belle jeune femme inerte et meurtrie, couchée sur la table de radiographie ne serait pas seule pour affronter cette épreuve. Le docteur Jim Morgan discuta quelques minutes encore avec son confrère et ils tombèrent tous deux d’accord : mieux valait agir immédiatement plutôt qu’attendre… Toute la troupe de praticiens s’activa et donna des ordres précis aux infirmières. On emmena Ocean afin de la préparer pour l’intervention. Beckett avait prévenu le chirurgien en chef Allison Jameson.

Celle-ci se trouvait à présent dans la pièce adjacente à la salle d’opération, les deux pièces étaient séparées par une vitre. Allison Jameson se lavait consciencieusement les mains et les avant-bras comme elle le faisait avant chaque opération. Elle était l’une des meilleures dans sa spécialité. Elle n’ignorait pas que reposait sur elle le reste de la vie d'Ocean McNamara. Que cette opération rate ou soit un succès dans les deux cas, la vie de la jeune photographe serait changée à jamais…
— Bon allons-y se dit-elle. Tout est prêt ?
— Oui
— Quelqu’un s’est chargé de prévenir la famille ?
— Oui j’ai demandé à une infirmière, intervint le docteur Johnson.
— Très bien. Il est important que quelqu’un soit auprès d’elle pour la soutenir.
— Ne vous en faites pas, on s’en occupe.

L’infirmière Amy Jones aida le praticien à nouer son masque. Tout le monde était à son poste et attentif. L’anesthésiste surveillait attentivement le cadran qui indiquait le nombre de battements cardiaques d’Ocean. La jeune femme était allongée sur la table dans le bloc opératoire ; elle était sur le ventre un drap vert la recouvrait dans lequel avait été découpé un carré juste au-dessus de l’endroit où Allison Jameson devait opérer. Et ce ne serait pas une tâche facile. Pendant ce temps, à l’étage inférieur, l’infirmière de l’accueil inspectait les affaires d’Ocean McNamara. L’infirmière Wilson ne trouva pas grand chose, pourtant elle finit par trouver un petit papier dans le portefeuille de la jeune photographe sur lequel était indiqué : personne à contacter en cas d’urgence. Wilson composa le numéro inscrit sous le nom de la personne mentionnée sur le papier.


00 : 00 GMT
Quartier Général du JAG
Falls Church, Virginie

La journée s’achevait enfin. Tout le personnel en était ravi car cette journée avait été longue, très longue. Les dossiers à compléter. De la paperasserie, et tout le monde devait en faire aujourd’hui, l’Amiral Chegwidden qui en avait déjà tous les jours à faire en avait encore plus. Celui-ci était encore occupé à rédiger. En ce moment, il rédigeait une lettre pour le secrétaire d’état à la Marine, Sheffield. Celui-là était encore pire que son prédécesseur, Alexander Nelson. Toujours occupé à radoter et à demander de résoudre les problèmes avec diplomatie comme si l’amiral ne savait pas comment gérer les affaires délicates ! AJ se replongea dans ses papiers mais pas pour très longtemps car il venait à peine de réussir à se concentrer que le téléphone se mit à sonner.
— Amiral Chegwidden…
— Oui c’est moi.
— Alors papa tu ne reconnais plus la voix de ta fille ?
— Francesca ! Quel bonheur de t’entendre.
— Papa tout va bien ?
— Oui pourquoi me demandes-tu ça ?
— Parce que ta voix paraît fatiguée.
— Tu as raison. Je suis fatigué. Ici c’est la folie totale on croule sous la paperasse. Mais dis-moi et toi comment vas-tu ?
— Je vais très bien papa. Je suis à Vienne en ce moment pour un défilé. Mais comment va le capitaine Rabb ?

A suivre...
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Bluebell
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MessageSujet: Re: Une leçon de vie [en cours]   Une leçon de vie [en cours] EmptySam 21 Jan à 0:02

Ah super, j'avais déjà lu cette fic sur un autre site..mais c'est un plaisir de la retrouver... (yé) merci! C'est très bien écrit...
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fannajag
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MessageSujet: Re: Une leçon de vie [en cours]   Une leçon de vie [en cours] EmptySam 21 Jan à 0:10

moi aussi je l'avais deja lue sur un autre site et je l'avais trouvée très belle, bien écrite et émouvante, mais j'ai lu la suite, pas seulement ce morceau. (youpi)
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Stephjag
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MessageSujet: Re: Une leçon de vie [en cours]   Une leçon de vie [en cours] EmptySam 21 Jan à 14:13

Merci, voilà la suite... bonne lecture.

— Et bien, il va très bien. Il est toujours aussi tête de mule. Mais il va très bien aux dernières nouvelles.
— Et, papa comment, va le lieutenant Roberts ?
— Très bien. Il a repris le service actif depuis peu et c’est toujours un aussi bon avocat et je dirais qu’il devient meilleur à chaque jour qui passe.
— Tant mieux. J’en suis heureuse, il a eu des moments si difficiles à passer.
— Ça c’est indéniable. Il nous a donné à tous une merveilleuse leçon de courage et de vie.
— Mais, dis-moi, quand comptes-tu venir rendre une petite visite à ton vieux père ?
— Papa ! Tu n’es pas vieux. J’ai quelques jours de congé dans deux semaines et que dirais-tu si je venais te faire un petit bonjour !??
— Excellente idée !! Je suis impatient de te voir.
— Papa je suis navrée, mais je vais devoir te laisser, il faut que j’y retourne.
— Très bien ma chérie, merci d’avoir appelé.

AJ Chegwidden raccrocha le combiné du téléphone et se replongea à contre cœur dans ses papiers. Il en avait vraiment assez. Des papiers, des papiers, encore et toujours des papiers à remplir, à trier sans cesse. Cela faisait toute la journée qu’il était enfermé dans son bureau entouré d’une montagne de dossiers à trier. Albert Jethro Chegwidden se laissa allé en arrière dans son fauteuil en cuir. Enleva ses lunettes et ferma les yeux. Se laissant aller dans ses pensées. Pendant ce temps, dans les autres bureaux, les officiers du JAG vaquaient à leurs occupations : certains rangeaient des dossiers, d’autres faisaient du classement pendant que d’autres encore prenaient une tasse de café ou un snack dans la cuisine. Harm et Mac, eux, étaient dans leur bureau respectif. Mac relisait un dossier délicat quand le téléphone posé sur son bureau se mit à sonner. Elle décrocha après la première sonnerie.
— Bureau du Colonel Sarah Mackenzie.
— Mac ?
— Chloé ! Ma puce, comment vas-tu ?
— Je vais très bien et toi ?
— Moi aussi. Où es-tu ?
— Chez grand-mère. Papa est encore en mission. J’aimerais tant qu’il soit ici avec moi.
— Oui je sais ma puce. Mais il pense très fort à toi.
— Oui je sais.
— J’espère que je pourrai venir te voir bientôt.
— Oui moi aussi. Tu fais le bonjour à Harm pour moi s’il te plaît ?
— Ne t’en fais pas, d’ailleurs j’allais juste me rendre dans son bureau.
— Très bien je vais te laisser alors, ne faites pas de bêtises tous les deux hein !?? dit-elle en riant.
— Chloé !
— Je t’aime.
— Moi aussi.

Sarah raccrocha. Seigneur, Chloé avait tellement mûri depuis qu'elle avait retrouvé son père grâce aux recherches de Bud. Depuis, la jeune fille qu'elle devenait était beaucoup plus heureuse, plus épanouie qu’au tout début, lorsque Chloé lui avait été confiée. En y repensant, un sourire éclaira le visage du Colonel Mackenzie. Elle se leva et se dirigea vers la porte, elle l’ouvrit et s’avança vers le bureau de Harm. Celui-ci avait le nez plongé dans un dossier. Mac l’observait dans l’embrasure de la porte. Sentant une présence, Harm leva les yeux en direction de la porte et afficha immédiatement un magnifique sourire en la voyant. Il se désintéressa de son dossier pour quelques instants.
— Bonjour Mac. Tout va bien ?
— Oui. Chloé vient tout juste de m’appeler. Elle est chez sa grand-mère, et elle m’a fait promettre de vous remettre le bonjour. Et vous ça va ?
— Oui … enfin … j’aimerais pouvoir clore l’affaire sur laquelle j’enquête en ce moment. Mais je crois que ce ne sera pas pour tout de suite. De plus mon client n’est pas très coopératif. Il agit vraiment comme s’il était coupable de cette agression. La jeune fille est toujours à l’hôpital est encore incapable de parler.
— Je vois : rien de bien réjouissant en perspective.
— Exact.

L’affaire sur laquelle le Capitaine Rabb devait mener l'enquête était assez délicate. Car la fille d’un Amiral trois étoiles avait été agressée et, selon toutes vraisemblances, violée. La jeune fille avait été retrouvée gisant inconsciente dans une ruelle aux abords de Baltimore. Ses vêtements étaient en lambeaux et son visage, ainsi que le reste de son corps, était également couvert d’ecchymoses. Encore quelques heures de plus allongée dans cette ruelle est la fille de l’Amiral Evans serait morte…Mac s’apprêtait à lui répondre quelque chose, mais elle ne put le faire car le téléphone sur le bureau du Capitaine se mit à sonner.
— Bureau de Capitaine Rabb.
— Harm mon chéri, c’est moi.
— Maman comment vas-tu ?
— Très bien et toi ?
— Je vais bien. Je suis submergé de travail comme toujours.
— Je me suis décidée à t’appeler moi-même car tu ne me donnes jamais de tes nouvelles. Et dis-moi comment va Mac ?
— Très bien maman. Mac va très bien.

Harm regarda sa collègue en lui souriant, la jeune femme lui rendit son sourire.
— Maman comment va Franck ?
— Très bien fait lui le bonjour de ma part tu veux ?
— Je n’y manquerai pas mon chéri. Tu as des nouvelles d’Ocean McNamara ?
— Non maman. Tout ce que je sais c’est qu’elle fait une carrière fantastique. Son nom est souvent cité dans les journaux, mais tu le savais aussi. Maman il faut que je te laisse. J’ai un autre appel.
— D’accord mon chéri. A bientôt.

Harm pressa le bouton du téléphone que permettait de répondre à l’autre appel. Sarah voulut sortir du bureau pour qu’il réponde tranquillement au coup de téléphone, mais Harm l’en empêcha. Elle ne dit rien et s’essaya dans une des chaises qui étaient face à lui. Le Capitaine ne comprit pas vraiment pourquoi, mais il voulait qu’elle reste près de lui … pourtant ce n’était qu’un appel téléphonique, mais une sorte de pressentiment lui dit que cet appel ne serait pas très bon. Et il avait raison.
— Bureau du Capitaine Rabb.
— Bonjour vous êtes bien le Capitaine Harmon Rabb, Jr ?
— Oui c’est bien moi. A qui ai-je l’honneur ?
— Je suis Laura Wilson. Je suis infirmière dans un hôpital à La Jolla. Une patiente vient d’être admise aux urgences. Elle a eu un très grave accident de la route. Et comme votre numéro se trouvait dans son portefeuille …. La jeune patiente s’appelle Ocean McNamara.
— Que s’est-il passé ?
— Je ne connais pas tous les détails, mais elle a été admise dans notre service d’urgences il y a peu. Elle a été victime d’un grave accident de la route. Un camion l'aurait percutée de plein fouet. Mademoiselle McNamara est en ce moment au bloc opératoire.

A ces mots, le visage de Harm se referma complètement et ses yeux s’emplirent de peur. Il faillit même laisser tomber le combiné du téléphone. Mac, voyant qu’il ne réagissait plus, lui prit doucement le combiné des mains et demanda à qui elle avait l'honneur. Wilson ne pouvait normalement rien lui dire, mais Sarah Mackenzie lui expliqua que son collègue était en état de choc. Laura décida donc d’expliquer la situation à Mac. Celle-ci écouta attentivement, tout en surveillant Harm qui était toujours sans réaction, sauf qu’à présent il était accoudé au meuble devant lui et qu’il se tenait la tête entre les mains. Mac raccrocha et se leva sans rien dire, se dirigea vers la porte, la ferma et baissa les persiennes.

Doucement elle s’avança à nouveau vers son meilleur ami. Celui-ci était toujours accoudé au bureau, la tête entre les mains. Elle posa une main sur l’épaule gauche de son équipier qui comptait tant pour elle. Il leva la tête et ce qu’elle vit alors lui déchira le cœur : Harm avait levé sur elle des yeux rougis par les larmes. Son collègue n’aurait jamais permis qu'on le voie pleurer, surtout pas Mac. Elle se rapprocha encore et sans rien dire, il enlaça ses bras autour de la taille de la jeune femme, il la serra très fort. Sarah ne dit rien, mais répondit à son étreinte en l’enlaçant à son tour. Mac pouvait le sentir pleurer vraiment car tout le corps de son meilleur ami était secoué par des sanglots et elle avait à présent beaucoup de mal à retenir ses propres larmes, même si elle ignorait encore le pourquoi du comment des liens qui liaient Harm à cette jeune femme qui venait d’avoir un grave accident de la route. Sarah Mackenzie avait toujours de la peine lorsque Harmon Rabb Jr allait mal et, pour le moment, il allait visiblement très mal. Ils restèrent ainsi enlacés pendant un moment encore, puis Harm recula légèrement. Il sécha ses larmes et reprit une expression digne. De son côté, Mac sécha également les larmes qu’elle n’avait pu retenir et qui avait tout doucement tracé leurs sillons sur ses joues.
— Nous formons un beau duo d’avocats il me semble, dit-elle en séchant toujours ses larmes.
— Vous avez raison. Mac, il faut que je parte pour La Jolla au plus vite.
— Je sais Harm. Allez voir l’Amiral.
— J’y vais tout de suite.
Il se leva et se dirigea vers la porte. Il se retourna lorsqu’il fut devant la porte, la main déjà posée sur le bouton de porte.
— Harm… attendez !
— Oui, Mac ?
Sa collègue et amie s’approcha de lui, se mit tout doucement sur la pointe des pieds et essuya délicatement une larme qui se perdait encore sur la joue de celui qui comptait tant à ses yeux.

Le capitaine Rabb posa tout doucement sa main sur celle de Sarah.
— Merci Mac…
— De rien. Et puis, je ne pense pas que l’Amiral Chegwidden risque d'apprécier que son meilleur élément entre dans son bureau la larme à l’œil…
— Oui, je ne pense pas que ce serait excellent pour ma réputation.
— Je ne crois pas, non, et comme vous lui en faites toujours voir …, dit-elle en lui souriant doucement.

Harm sortit de son bureau et prit la direction de celui de son supérieur hiérarchique. Arrivé devant le bureau du quartier-maître Jason Tiner, il demanda à ce dernier si l’Amiral pouvait le recevoir, le quartier-maître pressa un petit bouton et posa la question à son supérieur hiérarchique. Quelques secondes plus tard, le Capitaine Rabb entendit AJ répondre qu’il pouvait entrer. Harm entra donc dans le bureau de son supérieur mais sans se mettre au garde à vous. AJ Chegwidden fut surpris que Harmon Rabb ne l’ait pas salué comme l’exigeait le protocole. Quelque chose devait le tracasser sérieusement car depuis presque huit ans qu’il avait Harmon Rabb Jr sous ses ordres, celui-ci n’était jamais entré dans ce bureau sans le saluer…

Le Capitaine n’attendit même pas que l’amiral lui demande ce qui n’allait pas.
— Amiral, je suis navré de vous déranger, mais j’aurais besoin que vous m’accordiez une permission.
— Et pour quelle raison ferais-je ça ?
— Monsieur, je viens de recevoir un appel d’une infirmière qui travaille dans un hôpital à La Jolla pour me prévenir qu’une amie très chère a eu un très grave accident de la route il y a quelques heures.

L’amiral remarqua la tristesse qui se lisait dans les yeux de son officier. Il ignorait qui était la personne à qui était arrivé cette terrible chose, mais il était évident qu’elle comptait pour le Capitaine de Frégate.
— Très bien, Harm, je vous accorde deux semaines.
— Merci monsieur.

Et là, le Capitaine de Frégate Rabb sortit du bureau de l’amiral sans saluer une nouvelle fois son supérieur. Il n’avait pas fait vingt mètres qu’il emboutit Harriet, ce qui eut pour effet de faire tomber tous les dossiers que celle-ci portait. Harm s’excusa, tout confus, et aida le lieutenant à tout ramasser. Il alla même déposer les dossiers sur le bureau de la jeune femme. L’amiral Chegwidden qui avait assisté à la scène fronça les sourcils : quelque chose n’allait vraiment pas avec son officier. Mac avait également vu ce qui s’était produit et n’aimait du tout ça. Elle n’avait toujours pas quitté le bureau de son meilleur ami. Il avait la tête ailleurs…
— Harm ?
— Hein ? Pardon ?
— Harm vous devriez vous asseoir.
— Vous avez raison.

Le Capitaine Rabb s’installa dans le fauteuil derrière son bureau et soupira. Mac le trouva brusquement fatigué, il avait appuyé sa tête contre le dossier et avait fermé les yeux. Sarah Mackenzie ne supportait pas de voir son partenaire comme ça sans pouvoir faire quelque chose pour l’aider.
— Harm ?
— Oui. dit-il d’une petite voix.
— Que comptez-vous faire ?
— Il vaut que j’aille là-bas Mac, il faut que j’aille à La Jolla !
— C’est ce que je pensais…
A ce moment-là, le lieutenant Roberts arriva.
— L’amiral vient de me dire que je devais venir vous voir à propos d’une de vos enquêtes…
— A oui, ce sera à vous de reprendre le dossier de l’affaire Evans. Cette affaire est assez délicate comme vous le savez, mais je vous fais confiance et je suis certain que vous y arriverez Bud. Tenez, voici le dossier.
— Merci Capitaine. Merci de votre confiance.
— Bud vous n’en êtes plus à votre première affaire, que celle-ci soit délicate ou non, et puis, si vous deviez avoir le moindre problème, vous pourrez demander de l’aide au Capitaine Turner.
— Très bien.
Le lieutenant Roberts sortit avec le dossier et se dirigea vers son bureau en regardant la chemise qu’il avait entre les mains. Et il fut surpris de voir que l’étiquette sur la couverture de la chemise indiquait Bradshaw et non Evans. Le Capitaine de Frégate Rabb lui avait remis le mauvais dossier. Depuis qu’il connaissait Harm, le Capitaine ne s’était jamais trompé une seule fois dans les dossiers des affaires sur lesquelles il enquêtait, surtout lorsqu’un autre officier devait reprendre l’affaire en mains. Le lieutenant fit donc demi-tour et retourna dans le bureau de son supérieur et ami, il frappa deux petits coups rapides sur le chambranle de la porte restée ouverte.
— Capitaine ?
— Oui Bud ?
— Excusez-moi, mais vous m’avez remis le mauvais dossier. Vous m’avez donné la chemise en carton contenant le cas Bradshaw…
— Je suis vraiment navré, Bud. Tenez, le voici. Excusez-moi encore lieutenant.



A suivre...
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MessageSujet: Re: Une leçon de vie [en cours]   Une leçon de vie [en cours] EmptyDim 22 Jan à 21:03

Lorsque le lieutenant Roberts fut sorti, Mac observa Harm et prit une décision qui allait changer beaucoup de choses dans la destiné des deux officiers… mais ça lui, tout comme elle, l’ignorait encore à ce moment-là. La décision qu’elle prit bouleverserait leur vie à tout jamais. Sarah Mackenzie demanda à son collègue ce qu’il comptait faire dans un proche avenir.
— Je vais rentrer chez moi et faire mon sac. Je pars pour la Californie, Mac, il faut que j’aille la voir, je dois la soutenir. De toute manière, je ne serais pas d’une très grande efficacité si je restais ici…
— Très bien, je vois. Puis-je vous laisser seul un moment ?
— Mac, je vous en prie, je suis un grand garçon !
— Oui, justement, c’est ce qui m’inquiète Harm. Ne bougez pas d’ici avant que je ne revienne !
— Très bien, très bien…

La jeune femme sortit du bureau de son collègue et se dirigea vers le sien, vérifia quelque chose et ressortit pour ensuite prendre la direction du bureau de l’Amiral Chegwidden. Le quartier-maître Tiner vint à sa rencontre et lui dit que ce dernier désirait lui parler. Mac répondit que c’était justement là qu’elle se rendait. Elle entra dans le bureau et voulut se mettre au garde à vous, mais il lui dit de s’asseoir.
— Colonel, j’aimerais vous parler du Capitaine Rabb.
— Oui Amiral moi aussi en fait, je venais justement vous voir pour cette raison lorsque Tiner m’a dit que vous vouliez me parler.
— Il n’a pas l’air d’aller bien… savez-vous quelque chose que j’ignore ?
— Et bien, monsieur, je me trouvais avec lui dans son bureau lorsqu’il a reçu cet appel de l’hôpital de La Jolla. L’expression de son visage s’est assombrie instantanément et j’ai bien cru qu’il allait s’écrouler, je lui ai pris le combiné téléphonique des mains, j’ai expliqué à l’infirmière qui j’étais et elle m’a fait un point de la situation et elle a aussi précisé que c’était le seul numéro que l’on avait trouvé dans les affaires de la jeune femme.
— Le Capitaine vous a-t-il dit quelque chose depuis ?
— Non, juste qu’il devait se rendre là-bas au plus vite. Mais je ne pense pas qu’il soit en état de faire quoi que ce soit tout seul, Amiral. Tout à l’heure, il a remit un mauvais dossier au lieutenant Roberts…
— Oui et lorsqu’il est venu dans mon bureau il n’a pas salué, ni même en sortant.
— Amiral, je vous demande la permission de pouvoir l’accompagner, je refuse de le laisser seul. Je sais qu’il refusera de l’admettre, mais il a besoin d’aide.
L’amiral regarda l’officier assise devant lui et la fixa un long moment avant de répondre.
— Je pense que de toute façon même si je vous disais non, vous iriez quand-même n’est-ce pas ?
— Oui Amiral.
— Je sais, cela a toujours été ainsi avec vous deux : vous traverseriez l’enfer l’un pour l’autre s’il le fallait. Dit-il un sourire se dessinant sur ses lèvres. Allez-y, Colonel, et surveillez-le.
— A vos ordres Monsieur ! Dit-elle en se mettant au garde à vous avant de tourner les talons et de sortir.

Mac retourna dans son propre bureau en fermant la porte de celui-ci car elle avait quelque chose de très important à faire avant de retourner voir Harm. Le Colonel Mackenzie alla s’asseoir derrière son meuble de travail. Elle nota quelques phrases sur une feuille, se leva et ressortit pour aller voir le lieutenant Harriet Sims à qui elle remit le papier sur lequel elle venait de griffonner ces quelques phrases. Ensuite, elle s’en retourna dans ses quartiers pour passer un coup de téléphone afin de connaître l’heure de décollage du prochain avion en partance pour San Diego et réserver deux billets. Sarah Mackenzie retourna ensuite dans le bureau de son meilleur ami. Elle resta quelques instants dans l’embrasure de la porte à le regarder sans rien dire. Il était toujours assis dans le fauteuil, les yeux fermés, sa tête reposée sur le dossier.
— Ça va Matelot ?
— Hey Mac, ça peut aller oui, dit-il en lui souriant lacement.
— Allez, venez, nous allons boire une tasse de café et je vous ramène chez vous, et ne discutez pas c’est inutile !
— Mais…
— Ne discutez pas !

Harm ne lui répondit rien car il savait que discuter ne changerait rien du tout. Il contourna son bureau et avança vers Mac, elle le laissa passer et ferma la porte derrière eux en lui souriant. Harm voulut se diriger vers la cuisine mais la jeune femme lui prit le bras…
— Non, Matelot, pas ici. Votre journée est terminée. Et la mienne aussi, l’Amiral Chegwidden m’a demandé de veiller sur vous.
— Ah bon ??!!
— Allons-y, venez, nous allons boire un bon café et je vous raccompagne chez vous.
— Oui, je sais, on ne discute pas. Dit-il en souriant.
— Exact, lui répondit celle-ci en lui rendant son sourire.

L’Amiral qui les observait depuis la porte de son bureau eut un petit sourire ‘ces deux-là, toujours à être là l’un pour l’autre et ils n’ont même pas conscience des sentiments qu’ils éprouvent’ Chegwidden venait juste de se rasseoir dans son fauteuil lorsque l’on frappa à sa porte.
— Amiral, excusez-moi de vous déranger.
— Repos lieutenant, j’ai toujours du temps pour vous.
— Merci Monsieur. Le Colonel Mackenzie, m’a donné des instructions, Amiral, et je viens vous demander la permission de m’absenter pendant deux heures.
— Puis-je voir ces instructions, lieutenant ?
— Les voici, Monsieur.

AJ prit la petite feuille que lui tendait Harriet Sims, mit ses lunettes et la lut.
Tout en survolant les notes que Sarah Mackenzie avait laissées, il pensait que Mac serait un excellent soutien moral pour le Capitaine Rabb et il se mit à sourire. Il donna donc la permission au lieutenant Harriet Sims de s’absenter. Celle-ci sortit du bureau de son supérieur ainsi que du bâtiment. Elle prit sa voiture et suivit la direction de Georgetown.

A suivre...
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MessageSujet: Re: Une leçon de vie [en cours]   Une leçon de vie [en cours] EmptyJeu 8 Juin à 16:39

02 : 30 GMT
Petit café aux abords de Falls Church.


Harm et Mac étaient assis à une table devant deux tasses de café fumantes bien que Mac pensait que son ami aurait eu besoin d’un remontant beaucoup plus fort que du café même si son équipier l’avait pris noir. Elle ne l’avait jamais vu comme ça, ou plutôt si une fois lorsqu'ils étaient allés dans le petit village de Svitchjevo en Sibérie et que là-bas il avait appris que son père était mort. Elle était heureuse de l’avoir accompagné ainsi il n’avait pas été seul pour affronter la nouvelle de ce décès. Aujourd’hui encore elle serait près de lui, mais elle ne le lui dira pas encore. Harm prit sa tasse de café et la porta à sa bouche, il ne faisait pas vraiment attention à ce qu’il faisait, son regard était vide et il était évident qu’il était ailleurs comme il l’avait déjà été toute la journée depuis ce coup de téléphone de l’infirmière Wilson.
— Harm ?
— …
— Harm ?
— … Oui
— Il faut que je vous dise quelque chose…
— Allez-y
— Je … je dois partir, l’amiral m'a donné une mission à accomplir, mon avion décolle demain matin 11:00. Je pars pour la Californie…
— …
— Harm ? Harm est-ce que ça va ?
— Oui, dit-il d’une voix triste. Je ne m’attendais pas à ce que vous partiez… c’est tout.
— Je suis navrée Harm.

Elle posa doucement sa main sur celle de l’homme assis face à elle et leurs yeux s’accrochèrent pendant un long moment, exprimant bien plus que tous les mots qu’ils auraient pu se dire.
— Ne vous en faites pas pour moi, Mac. Allez, venez.
— D’accord où allons-nous ?
— Chez moi, pour boire un dernier verre, ça vous dit ?
— Oui si c’est moi qui conduis, dit-elle en souriant.
— A vos ordres, Colonel, fit-il en lui rendant son sourire.


Et pour la première fois depuis des heures, elle revit une petite étincelle briller dans les yeux du Capitaine de Frégate Harmon Rabb, Jr. Ils sortirent du petit café et prirent la voiture direction l’appartement de Harm. Sarah gara la voiture devant l’immeuble. Elle retira les clés et se tourna vers lui.
— Nous y sommes.
— Oui, soupira-t-il.
— Harm vous pouvez y aller, j’ai un petit coup de téléphone à passer avant de monter avec vous.
— Très bien.

Harm sortit de la voiture et se dirigea vers la porte d'entrée de son immeuble. Une fois devant, il se retourna et vit Mac en pleine conversation téléphonique. Celle-ci sortit de la voiture quelques minutes plus tard.


03 : 00 GMT
Appartement de Harm
Au nord de Union Station


Harm inséra la clé dans la serrure et pénétra dans son appartement suivi de Mac. Il jeta ses clés sur la table et se dirigea vers le réfrigérateur. Mac quant à elle alla s’asseoir sur un tabouret.
— Vous avez faim ? Lui demanda Harm.
— Oui en fait, pour vous dire la vérité je meurs de faim.
— Très bien. Ca vous dirait que je nous prépare quelque chose ?
— Oui excellente idée.
Le Capitaine regarda le contenu de son réfrigérateur d’un air pensif: celui était presque vide. Puis il eut brusquement une idée.
— Une omelette au fromage cela vous irait ?
— Oui parfait !
— Dans ce cas c’est partit.

Il referma la porte du réfrigérateur après avoir pris les œufs, se tourna vers Sarah Mackenzie et lui sourit… il se sentait mieux grâce à elle. Elle était toujours là quand il avait besoin d’elle. Harm déposa les œufs sur la table et alla dans sa chambre pour mettre quelque chose de plus confortable. Il venait de se changer, il avait enfilé une paire de jeans bleu et un polo, quand il remarqua un sac posé contre le mur sur lequel était déposée une enveloppe. Harm s’approcha, prit l’enveloppe et y lut ‘Colonel Mackenzie’ reconnaissant l’écriture d’Harriet un sourire se dessina sur ses lèvres.
— Mac ? Pourriez-vous venir ?
— J’arrive. Qu’y a-t-il ?
— Connaîtriez-vous par hasard le propriétaire de ce sac ?
— Moi ? Non le taquina-t-elle.
— Tenez, il y avait une enveloppe pour vous posée dessus.

Sarah la prit et alla s’asseoir sur le lit de Harm pour la lire, un sourire éclairant son visage. Elle lut la lettre, heureuse qu’Harriet ait pensé à lui écrire un petit mot. Le Capitaine retourna dans la cuisine afin de préparer l’omelette au fromage. Mac, elle, décida également de se changer puisque Harriet lui avait précisé dans le petit mot qu’elle lui avait mis une tenue pour ce soir « au cas où elle resterait chez le Capitaine » en lisant ce petit bout de phrase un sourire se dessina sur ses lèvres. La petite lettre se terminait par ces mots. « Colonel… Sarah prenez soin de lui » Sarah dit alors tout bas : ‘Ne vous en faites pas Harriet’ Harm apparu à nouveau, il était les bras croisés et l’observait un sourire sur le visage.
— Tout va bien Mac ?
— Oui Harm tout va bien dit-elle en souriant doucement.
— C’est prêt. Vous venez manger ?
— J’arrive tout de suite.

Sarah se leva, et se dirigea vers la table où le Capitaine Rabb avait disposé deux assiettes, deux verres et il avait même allumé deux bougies. Mac alla s’asseoir et son ami prit la poêle dans laquelle se trouvait l’omelette au fromage. Il la déposa sur un socle situé au milieu de la table et prit place en face de Mac. Il lui remplie son assiette et en mit un peu sur la sienne. Il était évident qu’il n’avait pas vraiment faim et Mac eu l’impression qu’il faisait semblant d’allé bien. Non en réalité ce n’était pas une impression qu’elle avait, mais une certitude. Il fallait qu’il en parle pour se libérer et aller mieux. Elle s’arrêta de manger et le regarda droit dans les yeux pendant un long moment. Harm baissa les yeux et regarda sa nourriture. Il commença à parler.

C’était une fille géniale. C’est une fille géniale. Je la connais depuis des années. Je l’ai connue juste après l’académie. C’est le Lieutenant Diane Schonke qui nous à présenté, c’était une amie à elle. Et un jour alors que nous devions dîner ensemble Diane est arrivée en compagnie d’Ocean McNamara. Je me le rappelle comme si c’était hier. Diane s’excusant cent fois de ne pas m’avoir prévenu plutôt. Ocean était venue lui faire une visite surprise et elle n’avait pas eu le cœur de la laisser seule alors que celle-ci avait fait tout ce chemin pour la voir.
— Bonsoir Harm excuse-moi du retard, mais j’ai eu une visite surprise et j’ai pensé que ce serait bien je te présente mon amie. Tu ne m’en veux pas trop ? Avait-elle dit comme une enfant prise en faute.
— Bien sûr qui non.
— Harm, je te présente Ocean McNamara. Elle est photographe.
— Ocean, je te présente le Lieutenant Harmon Rabb, Jr. Pilote dans l’aéronavale et brillant avocat.
— Oui oui je sais Diane tu n’arrêtes pas de me parler d’un beau et grand pilote et brillant avocate au magnifiques yeux bleus dans lesquels tu as envie de te noyer. N’est-ce pas ?
— Ocean !
— Quoi !??? Qu’ai-je donc dis ? Dit-elle est riant. Ah oui c’est exact il n’est pas censé le savoir !
— Enchanté Ocean. Alors comme ça Diane tu as envie de te noyer dans mes yeux ? La taquina-t-il.
— Mais non ! C’est cette fille que je croyais être ma meilleure amie qui dit n’importe quoi !
— Moi dire n’importe quoi ? Jamais !

Harm les observait, amusé par leurs échanges. Il était évident que ces deux femmes étaient amies. Pendant ce dîner, ils avaient parlé tous les trois de leur carrière respective. Des bêtises qu’ils avaient pu faire. De leurs études. Diane expliqua à Harm à quel point Ocean était talentueuse lorsqu’il s’agissait de capturer les sentiments dans un moment tendre ou dur et de les faire transparaître sur une photo. Tout était si parfait à cette époque-là.

Harm et la jeune photographe s’entendaient très bien et le lieutenant Schonke n’en fut pas surprise car Ocean McNamara avait cette incroyable qualité de mettre les gens avec qui elle parlait immédiatement à l’aise. Ils avaient passé énormément de temps ensemble tous les trois, de temps en temps même Jack Keeter était également présent. Harm et lui avaient toujours fait les quatre cents coups ensemble. Mais à ce moment-là il valait mieux que personne ne sorte car c’était toujours foutu, ils déraillaient tous tellement que tout le monde les regardait d’un drôle d’air. De temps à autre par contre, il arrivait que Harm et Ocean sortent à deux et parlent longuement. Mais un événement tragique vint perturber tout ça en 1995… Diane Schonke avait été retrouvée morte un matin dans sa voiture, tuée de deux balles tirées à bout portant…

Cet événement nous a rapprochés encore plus, Ocean et moi. Je crois que si elle n’avait pas été là, je serais devenu fou et j’aurais fait une grosse bêtise qui m’aurait probablement coûté ma carrière dans la Navy et si elle n’avait pas été là je ne serais pas ici aujourd’hui à vous raconter tout ça… Mac, je la considère comme ma petite sœur. Après l’assassinat de Diane, j’ai dû mener l’enquête et ensuite l’inspecteur Turckey, qui était chargé de résoudre le meurtre, m’a même suspecté de l’avoir assassinée et m’a fait mettre en prison, mais tout ça vous le savez déjà… cependant il y a une chose que vous ignorez : lorsque je suis sorti et que ma non culpabilité a été prouvée. J’ai eu besoin d’un break un peu comme lorsque j’ai eu mon accident qui a coûté la vie de mon co-pilote. Ocean a pris congé elle aussi et m’a emmené loin de Washington, loin de tout. Au départ, je ne voulais pas partir, mais elle m’en a convaincu, elle avait même parlé à l’amiral Chegwidden et fait toutes les démarches nécessaires pour que je puisse partir. Nous sommes donc partis dans le Montana. Le paysage était vraiment magnifique; seulement les premiers jours, j’ai été incapable d’en profiter, assailli par un sentiment de culpabilité vis-à-vis de la mort de Diane ; je me sentais responsable de ce qui était arrivé…


A suivre...
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MessageSujet: Re: Une leçon de vie [en cours]   Une leçon de vie [en cours] EmptyJeu 8 Juin à 16:40

Il s’arrêta et leva les yeux sur Mac. Sarah vit dans ces magnifiques yeux bleu acier une immense douleur et elle aurait voulu faire n’importe quoi pour la faire disparaître, mais malheureusement elle ne le pouvait pas. Elle fit néanmoins quelque chose qu’elle pensait qui pourrait le soulager un peu. Elle se leva sans dire un mot et s’approcha de lui en lui tendant la main, il la regarda, prenant sa main à son tour, se leva, sans hésiter elle se rapprocha encore un peu et le prit dans ses bras. Ils restèrent ainsi enlacés pendant un long moment.
— Hey… Harm ça va aller, je vous le promets.
— Je ne sais pas, Mac… j’ai toujours su quoi faire et à présent je ne sais plus.
— Ne vous en faites pas, vous n’êtes pas seul. Je suis là.
— Je sais, mais vous ne serez pas en Californie avec moi…

Mac se recula un peu pour le regarder dans les yeux mais ne dit rien; elle le lâcha tout doucement toujours sans mot dire et se dirigea vers la chambre de Harm exactement là où son sac était toujours déposé contre le mur. Elle en sortit quelque chose et retourna auprès de son meilleur ami. A présent, elle était debout face à lui, souriant légèrement, et lui tendit deux billets d’avion pour La Jolla. Harm les prit tout d’abord sans comprendre; pourtant, peu à peu, il commença à réaliser ce que les deux billets qu’il tenait à la main signifiaient.
— Vous m’accompagnez ???!!! demanda-t-il incrédule.
— Oui. Je n’avais pas l’intention de vous laisser partir seul vu l’état dans lequel vous êtes. De plus, qui aurait réservé les billets si je n’y avais pas pensé, dit-elle avec un sourire.
— Oui, là je crois que vous avez raison, dit-il avec un petit sourire honteux, réalisant soudain son oubli.
— C’est Harriet qui m’a aidée. Et ne vous en faites pas pour l’Amiral Chegwidden, c’est lui qui m’a demandé de vous accompagner.
— Vous aviez déjà tout prévu. N’est-ce pas ?
— Oui, admit-elle doucement.
Harm la regarda puis alla à la fenêtre, croisa les bras et regarda la rue sans vraiment la voir.

Souvent le soir je ne dormais pas et restais des heures à penser aux événements, à la mort de Diane. Je ne pouvais me débarrasser de ce sentiment de culpabilité et cela me devenait très difficile à supporter. Elle m’avait aidé après le crash de mon F-14. C’est Diane qui m’a aidé à continuer, elle m’a fait comprendre que ce n’est pas parce que j’avais des problèmes de vision nocturne que ma carrière était terminée. Elle m’a même soutenu pour réviser, elle était toujours là lorsque j’avais besoin d’un appui moral. Diane était là. Lorsque je l’ai vue sur
cette civière, la veste de son uniforme tâchée de sang, mon monde s’est écroulé. Je n’arrivais pas à réaliser qu’elle ne serait plus jamais là et je m’en voulais de n’avoir rien pu faire pour l’éviter…

Mac l’observait debout adossée au mur les bras croisés elle aussi, elle l’écoutait sans mot dire. Comme toujours il se sentait responsable. Il portait une nouvelle fois le poids du monde sur ses épaules. A présent plus que jamais elle était certaine d’avoir pris la bonne décision de l’accompagner en Californie. Sarah réalisa soudain qu’elle serait capable de faire et de supporter n’importe quoi pour lui. Elle remuerait ciel et terre pour cet homme s’il le fallait sans aucune hésitation !

Le plus dur de toute cette période fut l’enterrement. Ocean et moi sommes revenus du Montana pour deux jours uniquement pour cela. Il pleuvait ce jour-là sur le cimetière d’Arlington. Comme si le ciel pleurait également la mort du lieutenant Schonke. Je me souviens être resté debout comme un piquet sans bouger d’un millimètre. Le prêtre récitant son texte. « Nous étions poussière et nous retournerons poussière… » Ensuite lorsqu’il eu terminé, Ocean s’est avancée devant l’assemblée essentiellement composée de militaires et a récité un poème : La vie t’as quittée alors que tu ne le souhaitais pas… Toi qui étais si aimante et passionnée dans tout ce que tu entreprenais. Même si tu avais des tas de choses à faire, tu n’hésitais jamais à tout laisser tomber pour venir en aide à tes amis dans le besoin. Tu étais un rayon de soleil pour nous tous. Tu aimais tellement la vie et tu as toujours fais en sorte que nous puissions donner le meilleur de nous-même. Tu avais encore tellement de projets en tête et envie de faire plein de choses. Diane, tu m’as tant appris, je ne pourrai jamais te remercier pour cela, mais même si tu n’es plus là il y a un endroit que tu ne quitteras jamais, oh non jamais!, et cet endroit c’est le cœur de toutes les personnes que tu as aimées et qui t’ont aimée à leur tour… J’ignore où tu te trouves en ce moment, mais je suis certaine d’un chose c’est que s’il y a des gens avec toi, ils ont une immense chance car tu leur apporteras tellement tout comme tu l’as fait pour nous tous. Nous ne cesserons jamais de t’aimer, saches-le… Au revoir Diane nous ne t’oublierons jamais.

Ocean s’est alors avancé vers le cercueil et a déposé une rose rouge sur le drapeau du pays qui le recouvrait. Elle est ensuite revenue vers moi. Je suis moi aussi allé déposer une rose sur le drapeau et je lui ai dit au revoir. Je ne pouvais plus rester là. Il fallait que je sorte de ce cimetière le plus vite possible. J’avais l’impression de suffoquer et Ocean l’a compris. Elle m’a pris le bras comme pour se reposer sur moi et m’a emmené vers la sortie. Lorsque nous sommes arrivés à la voiture je me suis arrêté, ai posé mes mains sur le toit de la voiture et j’ai fondu en larme. Ocean n’a pas bougé, elle n’a rien dit. Elle savait qu’il fallait un jour ou l’autre que j’extériorise ma douleur et ce moment-là était arrivé, oui il était enfin arrivé! Après m’être arrêté de pleurer, j’ai regardé la jeune femme debout à mes côtés qui me soutenait et aussi celle qui m’avait empêché de couler. Je lui fis un pâle sourire qu’elle me rendit et je la pris dans mes bras. A présent je pouvais tourner la page, je pouvais aller de l’avant, la route serait encore longue et difficile il me faudrait du temps, mais je savais que j’y arriverais parce que je le voulais, mais aussi parce que je n’étais plus seul.
— Vous n’étiez plus seul à ce moment-là ni aujourd’hui. Lui dit-elle en souriant doucement.
— Je sais…
— Maintenant je comprends mieux votre réaction après le coup de téléphone de tout à l’heure.

Harm se dégagea de l’étreinte de Mac et alla dans sa chambre. Il en revint quelques minutes plus tard avec un album photo et une petite boîte. Il alla s’asseoir dans le canapé et demanda à Mac de venir s’asseoir près de lui. Le Capitaine déposa l’album sur la petite table en face d’eux et prit la boîte sur ses genoux et ôta doucement le couvercle de celle-ci comme si ce qu’elle contenait s’envolerait s'il allait trop vite. Ce qui fit sourire Sarah intérieurement. Harmon Rabb déposa le couvercle sur la table à côté de l’album photo, il prit ensuite quelque chose dans la boîte. Ce qu’il sortit furent des lettres ; un paquet de lettres maintenues ensemble par une ficelle. Harm le regardait comme si ces lettres qu’il tenait entre ses mais étaient pour lui la chose la plus précieuse qu’il possédait en ce bas monde. Mac sourit intérieurement…

A suivre...
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